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Selon l’article 122-8 du Code pénal les mineurs capables de discernement sont pénalement responsables des crimes, délits ou contraventions dont ils ont été reconnus coupables… » Les peines privatives de liberté concernent les mineurs âgés d’au moins treize ans. La privation de liberté des mineurs mérite d’être améliorée. L’esprit de l’ordonnance du 2 février 1945, texte fondateur du droit des mineurs prône que l’éducatif l’emporte sur le répressif ». Seulement, cette ordonnance a été souvent modifiée et à ce jour elle s’éloigne de la Convention internationale des droits de l’enfant CIDE en date du 20 novembre 1989 ratifiée par la France qui stipule notamment que les Etats s’engagent à ce que l’emprisonnement d’un enfant doit n’être qu’une mesure de dernier ressort. » 1 Un mineur peut être enfermé soit dans le quartier des mineurs d’une maison d’arrêt, dans un établissement pénitentiaire pour mineurs ou dans le quartier des femmes d’une maison d’arrêt. Il existe quarante quatre quartiers des mineurs dans les maisons d’arrêt. Six établissements pénitentiaires pour mineurs ont été ouverts pouvant accueillir chacun soixante adolescents. 2 Le mineur peut aussi être enfermé en centre de rétention administrative CRA et en centre éducatif fermé CEF où il est souvent placé dans le cadre d’un contrôle judiciaire. Le nombre de mineurs privés de liberté est en augmentation constante à l’inverse de la délinquance des mineurs. Au premier janvier 2016, 715 mineurs étaient écroués alors qu’au premier janvier 2018, il y en avait 783. I. Causes de l’augmentation du nombre de mineurs privés de liberté. L’augmentation du taux d’incarcération des mineurs varie selon les départements en raison de la diversité des politiques pénales. Il n’y a pas de surpopulation carcérale dans les établissements pénitentiaires réservés aux mineurs. Le nombre de places pour les filles est restreint et elles ne sont donc pas séparées des majeures, ceci en contradiction avec la loi, ce qui les déstabilise et favorise les mauvaises rencontres. Au premier janvier 2018, les prévenus représentaient 77% des mineurs détenus contre 59% en 2012. Cela s’explique par un durcissement de la répression avec la création de procédures rapides comme la présentation immédiate, l’augmentation des poursuites dans les affaires liées au terrorisme et l’arrivée massive de mineurs non accompagnés sur le territoire français. De nouvelles infractions pénales concernant les mineurs ont été créées. Ainsi a été créée une circonstance aggravante la loi N° 98-468 du 17 juin 1998 concernant les violences commises aux abords d’un établissement scolaire. De même, la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 a inséré la circonstance aggravante de violences commises dans les gares et moyens de transport collectif. Certaines incivilités reçoivent une qualification judiciaire. Les procédures pour les mineurs s’accélèrent avec la Convocation par Officier de Police Judiciaire COPJ devant le juge des enfants aux fins de mise en examen loi du 8 février 1985, ou devant le tribunal pour jugement l’article 8-3 de l’ordonnance du 2 février 1945. La loi n° 96-585 du 1er juillet 1996 a créé la procédure de comparution, dite à bref délai, qui permet au Parquet, de requérir du juge des enfants qu’il ordonne la comparution du mineur devant la juridiction de jugement, dans un délai compris entre un et trois mois. La loi n° 2002-1138 du 9 septembre 2002 créé la procédure de jugement à délai rapproché 88, dénommée ensuite procédure de présentation immédiate par la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007, ressemblant à la procédure de comparution immédiate applicable aux majeurs. Le défèrement, supposé être didactique et dissuasif », a rompu la continuité du suivi du mineur par son juge attitré ». La rapidité de ces procédures a augmenté le nombre de contrôles judiciaires dont le non respect conduit au placement du mineur en détention provisoire. II. Le placement en détention provisoire. Le recours à la détention provisoire prévu à l’article 11 de l’ordonnance du 2 février 1945 doit être exceptionnel alors qu’il ne cesse de croître. Les mineurs âgés de treize ans à seize ans peuvent être placés en détention provisoire s’ils encourent une peine criminelle ou se sont volontairement soustraits aux obligations d’un contrôle judiciaire ou à celles d’une assignation à résidence avec surveillance électronique. Pour les mineurs de seize à dix huit ans, le placement en détention provisoire est possible s’ils encourent une peine criminelle, ou une peine correctionnelle d’une durée égale ou supérieure à trois ans ou s’ils se sont volontairement soustraits aux obligations d’un contrôle judiciaire ou à celles d’une assignation à résidence avec surveillance électronique. Cette augmentation du placement en détention provisoire à partir de l’année 2015 peut être rapprochée de la tension née des attentats terroristes. Ce sont des juges non spécialisés, les Juges des Libertés et de la Détention JLD, qui décident, dans la plupart des cas, du placement en détention provisoire sur le fondement de l’article 144 du code de procédure pénale. Si ils ne sont pas placés en détention provisoire, ils peuvent être placés en centre éducatif fermé décidé, en application d’un contrôle judiciaire, d’un sursis avec mise à l’épreuve, d’un placement à l’extérieur ou à la suite d’une libération conditionnelle. III. Le centre éducatif fermé. Les Centres éducatifs fermés CEF sont des structures, publiques ou privées, instituées par la loi du 9 septembre 2002 accueillant pour six mois renouvelables une fois au maximum douze mineurs, multirécidivistes ou multiréitérants. Le placement en CEF s’applique aux mineurs de 13 à 18 ans. L’idée était de créer un modèle "d’éducation sous contrainte" sauf que de première part le CEF est le procédé qui coûte le plus cher à la Protection Judiciaire de la Jeunesse prix d’une journée pour un mineur d’environ 690 euros et que de seconde part, il s’est transformé de choix par rapport à la détention » en option du milieu ouvert car les lieux d’hébergement en milieu ouvert ont diminué. La violation par le mineur de ses obligations judicaires et des conditions de son placement peut entraîner son emprisonnement. Le nombre de mineurs placés en CEF, qui sont au nombre de 52 augmente parallèlement au nombre de CEF. Vingt nouveaux CEF sont prévus en 2018 alors qu’il existe des dysfonctionnements notables dus au raidissement du cadre et de l’enfermement antinomiques avec le but d’émancipation des mineurs. Ce sont parfois des lieux de fortes tensions où le personnel encadrant souvent temporaire et peu formé ne parvient pas toujours à contenir les mineurs et les sorties sans préparation fréquentes conduisent à la récidive. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté dans son rapport d’activité de 2016 est moins sceptique sur ces CEF, qui pour lui doivent évoluer. Il y aurait donc lieu de diversifier les modes de placement en milieu ouvert afin de se concentrer sur la condition indispensable de la contenance des mineurs placés en centre d’éducation fermés en faisant éventuellement appel à des psychologues et pédopsychiatres spécialisés dans les pathologies de violences des mineurs afin de faire un réel travail psychologique sur les causes de cette violence. Il conviendrait également d’affiner le repérage des mineurs vulnérables avant qu’ils ne deviennent délinquants. IV. Les lieux de privation de liberté concernant les étrangers. Il existe les centres de rétention administrative CRA, locaux de rétention administrative LRA et zones d’attentes ZA. Les CRA sont des lieux de privation de liberté, ne relevant pas de l’administration pénitentiaire, spécifiques aux étrangers faisant l’objet d’une mesure d’éloignement et ne pouvant quitter immédiatement le territoire français. En 2016, le défenseur des droits avait estimé que la rétention administrative d’enfants est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ». La législation n’interdit pas cette pratique mais La France a déjà été condamnée cinq fois en 2016 par la Cour européenne des droits de l’homme CEDH, qui estime que la rétention doit être encadrée de façon à ne pas être un traitement inhumain et dégradant. Selon la Cimade, association accompagnant les personnes étrangères dans la défense de leurs droits le nombre d’enfants placés en rétention est en forte augmentation. Au premier janvier 2018, le défenseur des droits faisait état de 40 enfants en rétention. Dans un avis du 9 mai 2018 et publié jeudi au Journal officiel, l’autorité administrative, dirigée par madame Adeline Hazan, pointe du doigt la hausse constante du nombre d’enfants enfermés dans ces lieux. Les mineurs non accompagnés vulnérables et souvent victimes de traite des êtres humains ou de travail forcé, parfois auteurs d’actes délictueux sont en augmentation de 85% en 2017. Isolés dans la rue, ces mineurs se retrouvent aussi isolés en détention, du fait, d’abord, de la barrière linguistique. Enfin, un groupe de travail constitué par le Défenseur des enfants [1] intérêt supérieur de l’enfant » a étudié le maintien de liens à l’épreuve de l’incarcération » en octobre 2013 et a rappelé les risques de développement auxquels l’enfant est exposé du fait de l’incarcération de sa famille sa socialisation, sa maturité affective et ses apprentissages car l’enfant est la victime inapparente ». Il a proposé différentes préconisations et notamment en intégrant dans le principe général de l’exécution des peines d’un condamné l’intérêt supérieur de l’enfant et dans l’octroi des permissions de sortir pour le maintien des liens familiaux en présence d’un enfant mineur. Bibliographie Article 122-8 du Code pénal Avis relatif a la privation des mineurs de la commission nationale consultative des droits de l’homme du 27 mars 2018 JORF n°0077 du 1 avril 2018 texte n° 48 Article du Figaro du 19 juin 2018 intitulé les sénateurs s’emparent du projet de loi immigration et asile » Défenseur des Droits-Groupe de travail intérêt supérieur de l’enfant » Rapport le maintien de liens à l’épreuve de l’incarcération » Octobre 2013 Rapport d’activité de 2016 du Contrôleur Général des lieux de privation de liberté. Décision du Défenseur des droits n°2018-045 Article du Figaro du 19 juin 2018 intitulé un rapport dénonce l’enfermement d’enfants dans les centres de rétention » Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [1] Depuis, 2011, le Défenseur des droit a repris reprend les missions du Défenseur des enfants dont la fonction est désormais exercée par l’un de ses trois adjoints qui, à ce titre, est vice-président du collège chargé de la défense et de la promotion des droits de l’enfant », créé spécialement au sein de la nouvelle autorité et donc défenseur des droits des enfants. Écolede recrues. L’école de recrues dure 18 semaines (23 pour les forces spéciales) et comprend quatre étapes importantes d’instruction: l’instruction de base générale (IBG), l’instruction de base étendue (IBE), l’instruction de base spécifique à la fonction (IBF) et l’instruction en formation 1 (IFO 1). Les Décodeurs Le rejet de la demande de permission de sortir de deux détenus, qui souhaitaient assister aux obsèques d’un membre de leur famille, a provoqué des émeutes mardi à Moirans. Les permissions de sortir sont un sujet hautement inflammable. La machine judiciaire se retrouve accusée aujourd’hui d’avoir refusé à deux détenus de la prison d’Aiton Savoie une permission de sortir pour aller aux obsèques de leur frère et cousin. Cette décision du juge de l’application des peines a suscité mardi la colère des membres de la famille concernée qui ont provoqué de nombreux dégâts matériels lors d’une émeute à Moirans Isère. Les funérailles ont finalement eu lieu mercredi, dans le calme. Le 5 octobre, après une fusillade au cours de laquelle un policier de 36 ans a été grièvement blessé à l’Ile-Saint-Denis Seine-Saint-Denis par un détenu qui n’avait pas réintégré sa prison à l’issue d’une permission, c’est au contraire un laxisme » qui a été reproché aux juges d’application des peines JAP. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Christiane Taubira veut réformer les sorties de détenus Le tireur impliqué dans la fusillade, tué lors de l’échange de coups de feu, n’avait pas réintégré la prison de Réau Seine-et-Marne à la suite d’une permission de sortir accordée le 27 mai. Il devait, lors de cette sortie de quelques heures, se rendre à la mairie pour obtenir des documents nécessaires à une succession, peu après le décès de son père. Multirécidiviste, le jeune homme de 24 ans venait, au moment de la fusillade, de braquer un entrepôt de bijoux, situé à Saint-Ouen. A la suite de ce drame, Manuel Valls et Christiane Taubira ont décidé de revoir les modalités des permissions de sortir, en étant notamment beaucoup plus restrictif sur les sorties pour démarches administratives. En revanche, les sorties pour naissance ou décès restent des motifs légitimes. Mais le juge d’application des peines décide en fonction notamment de la dangerosité et du profil du détenu. Il peut accorder une permission sous escorte, ce qui n’avait pas été demandé, dans un premier temps, pour les détenus d’Aiton. La permission avec escorte a été rejetée mercredi 21 octobre. Ce qui n’est guère étonnant après le déclenchement de la mutinerie. Qu’est ce qu’une permission de sortir ? Il s’agit la possibilité, pour une personne condamnée et purgeant une peine de prison ferme, de s’absenter d’un établissement pénitentiaire pendant une période de temps déterminée ». Les motifs de cette sortie sont multiples présentation à un employeur ou à un examen dans un objectif de réinsertion, membre de la famille proche gravement malade ou décédé… De nombreux détenus ne sont cependant pas autorisés à formuler une telle demande de permission de sortir. C’est le cas des personnes condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité n’étant pas impliquées dans une procédure de libération conditionnelle. De plus, une expertise psychiatrique est demandée avant tout accord de sortie pour les auteurs de crimes, d’atteintes volontaires à la vie, ou de délits d’agressions sexuelles par exemple. Le temps de sortie accordé la période passée en dehors de la prison est déduite de la peine attribuée est encadré par le code de procédure pénale, et peut varier de quelques heures – comme pour le tireur de l’Ile-Saint-Denis – à plusieurs jours, lors, par exemple, d’un dispositif de maintien des liens familiaux. Qui décide d’accorder une permission ? Eric Ciotti a dénoncé, à la suite de la fusillade, les décisions prises dans le secret d’un cabinet de juge d’application des peines ». C’est bien le magistrat du tribunal de grande instance qui décide de l’attribution des permissions, mais il ne le fait jamais seul. Il est accompagné dans cette mission par la commission de l’application des peines CAP, qu’il préside, constituée d’un représentant du procureur de la République, ainsi que du directeur de l’établissement pénitentiaire, de travailleurs sociaux et de surveillants pénitentiaires. Le SPIP Service pénitentiaire d’insertion et de probation donne également son avis à travers cette commission. Son directeur peut, dans certaines situations, prendre la décision d’une autorisation de permission. Le temps de sortie accordé est défini par le juge d’application des peines. Quelle est l’évolution du nombre de permissions ? Régulièrement taxée de laxisme quant à sa politique pénale, notamment concernant la baisse de la population carcérale en France, l’orientation choisie par Christiane Taubira n’a pas changé en profondeur les statistiques des permissions de sortir. Leur nombre est même en baisse en 2014, 48 481 permissions ont été accordées, soit près de 14 000 de moins qu’en 2009, sous la tutelle de Michèle Alliot-Marie, alors garde des sceaux. Parallèlement, le taux d’évasion lors d’une sortie reste faible – 0,5 % en moyenne depuis 2007 – et est resté sous la barre des 300 évasions en 2013. Est-il possible de systématiser l’escorte judiciaire ? En annonçant l’évolution possible de la législation autour des permissions de sortir, Mme Taubira a évoqué l’idée d’imposer systématiquement une escorte pour certains détenus, y compris pour ces motifs de maladie grave ou de formalité administrative suite à un décès ». Dans un communiqué, le syndicat des cadres de la sécurité intérieur SCSI-CFDT se demande comment l’administration pénitentiaire va-t-elle pouvoir assurer cette nouvelle mission ? » Depuis 2010, l’ensemble des escortes doit être assuré par des officiers pénitentiaires. Auparavant attribuée aux policiers et gendarmes, la responsabilité est progressivement transférée à l’administration pénitentiaire. Un passage de témoin que les parlementaires jugent plus difficile que prévu ». Selon le SCSI-CFDT, policiers et gendarmes assurent toujours la majorité des transferts de détenus ». Que se passerait-il si les escortes – aujourd’hui peu fréquentes – des détenus en permission devenaient obligatoires ? Les policiers devront jouer les nounous », répond le syndicat. Le projet ne semble absolument pas réalisable en l’état des effectifs », selon Béatrice Brugère, secrétaire générale de FO-Magistrats, interrogée par BFMTV. Malgré un nombre de permissions en baisse, et la nécessité pour de nombreux prévenus de sortir ponctuellement de prison – notamment pour envisager une réinsertion – l’escorte systématique est loin de faire l’unanimité dans le monde judiciaire. Le député PS et ancien directeur de prison Joaquim Pueyo propose une solution soulevée par de nombreux magistrats et membres de l’administration pénitentiaire le développement de la vidéoconférence », qui pourrait éviter les sorties les plus brèves, souvent justifiées par des démarches administratives. Dans ce cas, les escortes ne seraient plus nécessaires l’administration elle-même se déplacerait en prison. Simon Auffret

Lettreau rectorat d'un contractuel admissible pour maintien de son poste. je ne parle pas en mon nom mais je poste ici car je me pose une question à propos des démarches d'un ami. Il est, cette année, contractuel admissible (il passe les oraux en juin), tout comme moi, et effectue son contrat dans un lycée d'une grande ville (très demandée).

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Pourquoi signer une lettre d’autorisation parentale de sortie ? Pour toute sortie pédagogique, culturelle ou sportive à caractère facultatif ou obligatoire, l’établissement scolaire est tenu de faire signer aux parents d’élèves une lettre d’autorisation de sortie. Il appartient donc aux titulaires de l’autorité parentale de donner leur accord pour que l’enfant quitte l’école primaire, le collège ou le lycée encadré par des enseignants, des parents d’élèves, le proviseur ou le directeur de l’établissement. Notez bien que l’accord d’un seul parent suffit, sauf dans le cas d’une mésentente entre le père et la mère ou d’une mesure conservatoire d’opposition à la sortie du territoire OST de l’enfant. Dans ces circonstances, les deux parents devront apposer conjointement leur signature sur le document. Cette démarche entreprise par l’établissement scolaire est imposée par le ministère de l’Education pour des questions de responsabilité en cas d’accident, au cours de ce déplacement à mission éducative, mais aussi, parce qu’il a une obligation d’information et de consultation des parents. Cette sortie scolaire peut avoir pour objet une visite d’une entreprise, d’un site historique ou d’un musée, la découverte d’un milieu naturel, le visionnage d’un film dans un cinéma, un spectacle au théâtre ou au cirque, une exposition, un concert, mais aussi, une compétition sportive. Ces sorties pédagogiques sont placées sous l’autorité et la responsabilité du chef d’établissement. Cependant, elles doivent préalablement avoir été acceptées par le conseil d’administration qui examine la faisabilité du projet, évalue son coût financier et donne son appréciation. Puis, l’inspection académique est informée de ces délibérations. Les sorties obligatoires ont lieu durant les heures de cours prévues de l’élève. Elles s’inscrivent dans la continuité du programme d’enseignement officiel. Dans ce cas, aucune somme d’argent n’est demandée aux parents et la souscription d’une assurance n’est pas requise. Les sorties facultatives peuvent, quant à elles, se dérouler en dehors de l’emploi du temps ou simplement déborder sur celui-ci. Une petite contribution financière peut parfois être réclamée aux parents et la souscription d’une assurance responsabilité civile et d’une assurance individuelle pour les accidents corporels est obligatoire. Voici une autorisation parentale de sortie scolaire Je soussignée …prénom, nom…, agissant en tant que parent et responsable légal de …prénom, nom…, élève en classe de …précisez…, déclare l’autoriser à participer à la sortie scolaire organisée par l’école/le collège/le lycée qui aura lieu le …date…. à …lieu… de …heure… à …heure…. Par ailleurs, j’autorise les accompagnateurs responsables à prendre le cas échéant, toutes les dispositions rendues nécessaires par l’état de mon enfant, mais également, les médecins à pratiquer tout examen et tout soin, si cela s’avérait urgent. TELECHARGEZ NOTRE LETTRE EN CLIQUANT SUR L’IMAGE CI-DESSOUS Bon à savoir Vous souhaitez télécharger cette lettre en version Word fichier portant l’extension docx ? Faites un clic gauche sur l’image ci-dessus. Le document se sauvegardera sur votre ordinateur, tablette ou Smartphone. C’est gratuit ! Pour recevoir une lettre sous Word ou dans un autre format tel que PDF, formulez une demande dans le champ Commentaire ». Il est situé sous chaque article. Vous indiquerez votre adresse e-mail. D’autre part, si vous désirez nous interpeller sur un autre sujet, vous pouvez nous écrire via la section Questions ». Nous tâcherons de vous répondre sous 48 heures. N’hésitez pas à nous suivre sur Facebook ou Twitter et à partager nos publications pour en faire profiter tout le monde.
Exemplede lettre pour une autorisation de sortie. 20/12/2018 admin. Comme un suivi de notre conversation téléphonique, s`il vous plaît prendre cela comme une invitation formelle à me rendre visite dans [pays]. Incluez toutes les écritures nécessaires avec la demande, si possible. Que vous demandiez un congé de votre employeur, que
Monsieur,Je vous informe que j'autorise mon fils/ma fille prénom, nom, classe à sortir du collège pendant les heures de permanence lorsque celles-ci sont en fin de matinée ou en fin d'après-midi et que mon enfant n'a plus de cours en vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués. Lettre d'autorisation de sortie
Lautorisation de sortie du territoire donnée par un titulaire de l'autorité parentale doit être établie au moyen de l’imprimé Cerfa n°15646*01 comportant les mentions suivantes: Pour l’enfant
ChronoLégi Paragraphe 5 Permissions de sortir Articles D142 à D145 »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogésA. - Dispositions communes Articles D142 à D142-3-1La permission de sortir est accordée pour une ou plusieurs sorties. Elle autorise le condamné à se rendre en un lieu situé sur le territoire national. Elle peut être assortie d'une ou plusieurs conditions, et notamment des obligations prévues aux articles 131-36-2,132-44 et 132-45 du code pénal. La permission de sortir peut être assortie de l'interdiction faite au condamné d'entrer en relation avec la victime de l'infraction, ou de paraître dans les lieux où celle-ci se trouve habituellement, notamment en cas de crime ou de délit relevant de l'article 132-80 du code pénal. Si le condamné fait l'objet d'une interdiction d'entrer en relation avec une personne, de fréquenter certains condamnés ou de paraître en certains lieux, prononcée en application de l'article 138 du présent code ou des articles 131-6,131-10 ou 132-45 du code pénal, y compris à l'occasion d'un suivi-socio-judiciaire, d'un sursis probatoire ou d'une peine principale ou complémentaire, la permission de sortir est de plein droit assortie de ces interdictions. Ces dernières peuvent être rappelées dans la décision accordant la permission de sortir. Il en est de même si la personne fait l'objet de ces interdictions en application d'une ordonnance de protection prévue par l'article 515-11 du code civil. Un délai de route peut être accordé au bénéficiaire de la permission de sortir ; il est calculé en fonction de la durée du trajet et des horaires des moyens de transport utilisés. Le juge de l'application des peines peut ordonner le retrait d'une permission de sortir et la réincarcération immédiate du condamné si les conditions qui ont permis l'octroi de celle-ci ne sont plus réunies, si le condamné ne satisfait pas aux obligations qui lui sont imposées ou s'il fait preuve de mauvaise conduite. Ce retrait peut, pour les mêmes motifs, être ordonné avant la mise à exécution de la permission. Le juge peut à cette fin décerner un mandat d'amener ou d'arrêt en application des dispositions de l'article 712-17. Les décisions prévues au troisième alinéa peuvent être prises tant par le juge de l'application des peines que par le chef d'établissement lorsque c'est ce dernier qui a octroyé la permission de sortir en application du troisième alinéa de l'article 723-3 et de l'article D. personnes condamnées ne peuvent bénéficier de permission de sortir en cours d'exécution d'une période de cas d'appel d'une ordonnance statuant sur une demande de permission de sortir, le président de la chambre de l'application des peines qui confirme l'octroi ou infirme le rejet de celle-ci peut, si la date prévue pour la permission est dépassée lorsqu'il statue sur l'appel, décider d'une autre date ou décider qu'une nouvelle date sera fixée par le juge de l'application des peines ou, conformément aux dispositions de l'article D. 144, par le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation. Le détenu bénéficiaire d'une permission de sortir doit supporter les frais occasionnés par son séjour hors de l'établissement et notamment le coût des moyens de transport qu'il serait éventuellement obligé d'utiliser. En conséquence, aucune permission de sortir ne peut être accordée si une somme suffisante ne figure pas à la part disponible du condamné ou si l'intéressé ne justifie pas de possibilités licites d'hébergement et de le juge de l'application des peines a accordé à la personne condamnée une permission de sortir, en application des articles D. 143 à D. 145, les permissions de sortir ultérieures prévues par ces mêmes articles peuvent être accordées par le chef d'établissement pénitentiaire, conformément au troisième alinéa de l'article 723-3. Le cas échéant, le juge de l'application des peines fixe les obligations et interdictions des articles 132-44 et 132-45 du code pénal qui s'appliqueront pour les permissions de sortir ainsi prononcées. Il est également compétent pour les modifier ou ordonner leur mainlevée selon les mêmes formes. Le juge de l'application des peines peut décider dans la décision octroyant une permission de sortir que les dispositions du troisième alinéa de l'article 723-3 ne sont pas applicables. Suivant les mêmes formes, le juge de l'application des peines peut ordonner ultérieurement soit d'office, soit à la demande du procureur de la République ou du chef d'établissement que ces dispositions ne sont plus applicables. Ces décisions constituent des mesures d'administration judiciaire insusceptibles de recours. Le chef d'établissement qui accorde une permission de sortir en application des dispositions du présent article statue après avis écrit du service pénitentiaire d'insertion de probation. Il informe immédiatement le juge de l'application des peines et le parquet compétents de sa décision. Si le chef d'établissement refuse l'octroi de la permission de sortir, il informe le condamné que cette décision ne peut faire l'objet d'aucun recours, mais que celui-ci peut saisir le juge de l'application des peines d'une même demande de permission. Lorsqu'il est saisi d'une demande relevant des dispositions du dernier alinéa de l'article 723-3, le chef d'établissement doit statuer au plus tard dans un délai de deux mois suivant le dépôt de la demande dans les conditions prévues par l'article D. 49-11. A défaut, le condamné peut directement saisir le juge de l'application des peines dans les mêmes formes. B. - Permissions de sortir en vue de préparer la réinsertion professionnelle ou sociale et permissions de sortir en vue du maintien des liens familiaux Articles D143 à D144Les personnes condamnées incarcérées dans une maison d'arrêt, une maison centrale, un centre de semi-liberté et, lorsqu'elles sont majeures, dans un établissement pénitentiaire spécialisé pour mineurs peuvent bénéficier de permissions de sortir d'une durée maximale de trois jours en vue du maintien des liens familiaux ou de la préparation de la réinsertion professionnelle ou sociale dans les cas suivants 1° Lorsqu'elles exécutent une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale n'excédant pas un an ; 2° Lorsqu'elles ont exécuté la moitié de la peine et qu'elles n'ont plus à subir qu'un temps de détention inférieur à trois ans ; 3° Lorsque le juge ou le tribunal de l'application des peines ont, en application du 1° de l'article D. 535 et selon la procédure prévue aux articles 712-6 ou 712-7, décidé de subordonner l'octroi de la libération conditionnelle à la condition d'avoir bénéficié d'une ou plusieurs permissions de personnes condamnées incarcérées dans les centres de détention peuvent bénéficier des permissions de sortir prévues à l'article D. 143, lorsqu'elles ont exécuté le tiers de leur peine. A leur égard, la durée de ces permissions peut être portée à cinq jours et, une fois par an, à dix personnes condamnées incarcérées dans les structures d'accompagnement vers la sortie peuvent bénéficier des permissions de sortir prévues à l'article D. 143 sans condition de délai. A leur égard, la durée de ces permissions peut être portée à cinq à l'article 3 du décret n° 2022-339 du 10 mars 2022, ces dispositions entrent en vigueur le lendemain de leur publication au Journal officiel de la République française. Toutefois, les centres pénitentiaires comportant un quartier pour peines aménagées demeurent soumis aux dispositions des articles D. 70, D. 72-1, D. 80, D. 81, D. 82-2 D. 86 et D. 143-2 du code de procédure pénale dans leur rédaction antérieure au présent décret jusqu'à la suppression de ces quartiers par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, au plus tard le 31 décembre permissions de sortir peuvent être accordées, ponctuellement ou à titre habituel, les samedis, dimanches et jours fériés ou chômés aux personnes condamnées admises au régime de la semi-liberté ou bénéficiant d'un placement à l'extérieur en application de l'article D. 136 ainsi qu'aux personnes condamnées placées sous surveillance permissions de sortir d'une durée n'excédant pas la journée peuvent être accordées dans les cas suivants aux personnes condamnées à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale n'excédant pas cinq ans ainsi qu'aux personnes condamnées à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale supérieure à cinq ans lorsque ces dernières ont exécuté la moitié de leur peine 1° Présentation des personnes détenues prochainement libérables ou susceptibles d'être admises au bénéfice de la libération conditionnelle ou de la libération sous contrainte ou au régime de semi-liberté ou de détention à domicile sous surveillance électronique ou à l'extérieur en application de l'article D. 136, à leurs éventuels employeur ou auprès d'une structure de formation professionnelle, de stage ou d'enseignement ;2° Présentation aux épreuves d'un examen dans les conditions prévues aux articles D. 436-3 et D. 438-2 ;3° Présentation à une structure de soins ;4° Sorties pour la pratique d'activités culturelles ou sportives organisées ;5° Exercice par le condamné de son droit de à l'article 6 du décret n° 2020-128 du 18 février 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 24 mars permissions de sortir d'une durée maximale de trois jours peuvent être accordées à l'occasion de la maladie grave ou du décès d'un membre de leur famille proche, ou de la naissance de leur enfant, d'une part, aux personnes condamnées à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale n'excédant pas cinq ans et, d'autre part, aux personnes condamnées à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale supérieure à cinq ans lorsqu'elles ont exécuté la moitié de leur le juge de l'application des peines accorde une permission de sortir en vue de la préparation de la réinsertion professionnelle ou sociale de la personne condamnée, il peut dans son ordonnance décider que la date et les modalités d'exécution de la permission seront fixées par le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation, après avis du chef de l'établissement pénitentiaire. Le juge de l'application des peines peut, dans la même ordonnance, accorder plusieurs permissions de sortir en faisant application des dispositions du présent article. Les dispositions du présent article sont également applicables aux permissions de sortir accordées en vue du maintien des liens familiaux lorsque la durée de la peine restant à exécuter est inférieure ou égale à un an. Pour l'application des dispositions du présent article, le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation peut déléguer sa signature et ses pouvoirs à un directeur d'insertion et de - Permissions de sortir en vue de l'accomplissement d'une obligation exigeant la présence du condamné Article D145Une permission de sortir d'une durée n'excédant pas la journée peut être accordée en vue de l'accomplissement d'une obligation exigeant la présence de la personne condamnée à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale n'excédant pas cinq ans ou à une ou plusieurs peines privatives de liberté d'une durée totale supérieure à cinq ans lorsqu'elle a exécuté la moitié de sa peine, dans les cas suivants 1° La personne condamnée ne peut être représentée auprès de l'organisme et ce dernier est dans l'impossibilité d'intervenir au sein de l'établissement pénitentiaire ; 2° La personne condamnée est convoquée devant une juridiction judiciaire ou administrative et les conditions de la visioconférence ne sont pas réunies.
Retrouveztoutes nos lettres de correspondance prêtes à l'emploi en rapport avec les avocats et les huissiers de justice : contester les honoraires, faire exécuter un jugement rendu, obtenir un délai de paiement, faire un recours auprès du Bâtonnier de l'Ordre, demander un avocat commis d'office ou pour constater un fait. Accueil Modèles de lettre Juridique Modèles de lettre pour écrire à un juge, un avocat, un huissier ou un notaire Nos courriers juridiques Lorsqu'un citoyen veut faire valoir un droit, porter plainte pour obtenir la réparation d'un préjudice subi ou au contraire contester ce qu'il lui est reproché, il peut être amené à saisir le juge du tribunal par requête ou référé. Quand la représentation d'un avocat n'est pas obligatoire et que le justiciable ne souhaite pas faire appel à ses services, c'est à lui de faire les démarches nécessaires auprès du greffe du tribunal grâce aux différents formulaires mis à disposition ou par courrier. Aujourd'hui, l'institution judiciaire favorise lorsqu'elle ne l'oblige pas déjà, les procédures préalables de médiation ou de conciliation afin de trouver une solution amiable aux litiges grâce au dialogue et à l'intermédiaire d'un tiers indépendant. C'est aussi une bonne façon de désengorger les tribunaux des affaires courantes les plus simples. Nos courriers juridiques ne se limitent pas uniquement aux procédures judiciaires, nous avons préparé également des modèles prêts à l'emploi au format Word pour écrire à un notaire testament, succession, héritage, à un avocat ou à un huissier de justice demander l'exécution d'un jugement, obtenir un délai de paiement, faire un recours ou encore pour contester une contravention ou un retrait de permis. Des modèles de lettre à adapter Très formelle, la correspondance avec l'administration judiciaire et avec tout ce qui l'entoure n'est vraiment pas simple. S'adresser à un juge, un avocat, un notaire ou à un huissier peut être intimidant surtout lorsqu'on ne connait pas les bons termes juridiques. Pour vous aider dans vos démarches, nous vous proposons gratuitement des dizaines d'exemples de lettre et des conseils pour différentes situations obtenir l'aide juridictionnelle, une pension alimentaire, écrire au juge du tribunal judiciaire, faire un testament, demander l'ouverture d'une succession, conclure un Pacs, porter plainte contre une personne ou une société, contester des honoraires ou un PV, faire appel d'un jugement ou encore recourir à une médiation avant des poursuites en justice, etc. Bien que nous indiquons lorsque c'est nécessaire les textes de loi qui s'appliquent et les formalités à respecter à la date de rédaction de l'article, nos modèles de lettre juridique vous sont proposés à titre informatif et pédagogique. Il est indispensable de consulter un professionnel compétent avant toute démarche et de vous assurer de la bonne utilisation de nos courriers en fonction de votre situation personnelle. ➤ Voir aussi nos exemples de lettres types pour faire un recours contre son employeur Exemples de courrier pour saisir un tribunal, faire valoir un droit, un recours Savoir bien utiliser nos modèles de lettre juridique Comme pour tous les courriers importants, lorsqu'on effectue des démarches auprès d'un tribunal, d'un avocat, d'un notaire ou d'un huissier de justice par exemple, il est toujours préférable d'expédier sa lettre en recommandé avec accusé de réception. Aussi, même si votre situation est difficile ou conflictuelle, essayez de rester poli et d'être le plus objectif possible en toute circonstance. Prenez le temps d'effectuer quelques recherches supplémentaires pour vérifier si la législation n'aurait pas évoluée et dans le doute contactez un professionnel. ➤ Retrouvez aussi nos exemples de lettres pour écrire au Maire ou au Préfet ainsi que nos exemples pour les Administrations Cettedécision est particulièrement critiquable, parce qu’elle impose, dans l’exécution des peines, une discrimination liée à la nationalité des détenus non prévue par la loi, alors que les permissions de sortir facilitent la réinsertion Complet avec des images - Exemple Dune Lettre De Demande De Permission. - Lettre Administrative Demande De Permission Buyintuscany 16 Exemple De Lettre De Demande De Stage Pdf Bellyta Queria Comment Faire Une Demande Manuscrite Pour Un Concours Lettre à Son Employeur Demande Dautorisation De Départ En Plus Récent Lettre Demande De Congé Longue Durée Modèle De Lettre De Demande Dautorisation Dabsence Par Lagent 18 Lettre De Stage Exemple Margaritasmexfood Modèle De Lettre Autorisation Parentale Pour Voyage Dun Exemple De Demande De Permission Archives Lunafactco Ce sont les informations sur exemple dune lettre de demande de permission que l'administrateur peut collecter. 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Monsieur Je vous informe que j'autorise mon fils/ma fille (prénom, nom, classe) à sortir du collège pendant les heures de permanence lorsque celles-ci sont en fin de matinée ou en fin d'après-midi et que mon enfant n'a plus de cours en suivant. Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués.
Exemples de lettres types en relation avec la maladie et la santé vous désirez informer votre employeur de votre maladie ou lui déclarer un accident du travail modele lettre maladie. Vous contestez le montant des indemnités journalières réglées à ce titre. Vous souhaitez consulter le médecin du travail. Vous voulez déclarer votre maladie professionnelle auprès de la Sécurité sociale. Vous avez décidé de former un recours contre une décision d’inaptitude. Vous contestez votre licenciement pour inaptitude au travail. Soyez sans crainte, nos juristes et avocats ont rédigé pour vous des modèles de lettres. Nos lettres-types s’adaptent parfaitement au cas que vous rencontrez et vous apporteront l’aide nécessaire. Lettre Maladie Justification d'absence au travail pour maladie Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. Vous en informez votre employeur avec une lettre de justification d'absence pour maladie. Lettre de demande de maintien de salaire en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident du travail ou accident de trajet Vous êtes en arrêt de travail pour maladie, accident de trajet, accident du travail ou maladie professionnelle et votre employeur n'a pas maintenu votre salaire. Lettre informant votre employeur de la prolongation de votre maladie Vous êtes malade et votre arrêt initial fait l'objet d'une prolongation. Vous en informez votre employeur. Lettre informant l’employeur de l’arrêt maladie et transmettant l’avis de l’arrêt de travail Vous êtes malade et devez transmettre à votre employeur ainsi qu'à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie CPAM un avis darrêt de travail. Lettre pour informer votre employeur de la prolongation de votre maladie Vous êtes malade. Vous avez déjà prévenu votre employeur de votre maladie mais vous le prévenez également de la prolongation de votre maladie. Lettre déclarant à votre employeur votre accident de trajet. Vous êtes victime d’un accident sur le trajet qui vous mène de votre domicile à votre lieu de travail, vous êtes alors en arrêt de travail. Vous le déclarez à votre employeur. Lettre demandant la prise en charge par la sécurité sociale dans le cadre d'un Pacs et sans emploi Vous êtes sans emploi et avez conclu un PACS avec votre partenaire vous souhaitez à présent être prise en charge par sa caisse de Sécurité Sociale. Lettre demandant à la sécurité sociale le versement d'indemnités journalières pour arrêt de travail Quelle malchance ! À peine sorti d'un rhume, votre enfant est terrassé par une “ gastro ”. Cette fois, vous êtes obligée de vous reconvertir en garde-malade et de vous faire arrêter. Afin de ... Lettre demandant le changement d'adresse inscrite sur votre carte de sécurité sociale Comme chaque année, la Sécurité sociale vous a adressé votre carte d'assuré social qui vous indique la durée d'ouverture de vos droits. En cas de déménagement, vous devez informer votre caisse de ... Lettre demandant la revalorisation de vos indemnités journalières durant votre arrêt de travail Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. En cours d'absence, vous avez appris que les salaires ont été augmentés dans votre entreprise. Vous le faites savoir à ... Lettre de contestation contre le montant des indemnités journalières versées par la sécurité sociale Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. Après réception du décompte de paiement de vos indemnités journalières envoyé par votre CPAM, vous constatez que le calcul ... Lettre demandant une expertise médicale suite au refus de la sécurité sociale de vous indemniser Vous êtes malade ou accidenté et votre arrêt de travail doit être prolongé. Convoqué au contrôle médical de votre caisse de Sécurité sociale, celui-ci estime que vous êtes guéri et que vous ne ... Lettre demandant à la sécurité sociale de saisir la commission de recours amiable Votre caisse de Sécurité sociale ne veut plus vous payer vos indemnités journalières car vous étiez absent lors d'un contrôle, ou votre caisse d'allocations familiales vous refuse le droit à une ... Modèle de Lettre Maladie & Santé au Travail Modèle de lettre notifiant l'impossibilité d'un reclassement à un salarié non licencié Votre salarié a été déclaré inapte par le médecin du travail. Malgré de sérieuses recherches, et après consultation du comité social et économique CSE vous ne parvenez pas à lui proposer un ... Lettre de demande de temps partiel thérapeutique fonction publique Fonctionnaire titulaire dans la fonction publique, vous étiez en congé pour maladie ordinaire, en congé de longue maladie, en congé de longue durée ou en congé pour invalidité temporaire ou ... Demande de prolongation de temps partiel thérapeutique La période de temps partiel thérapeutique est arrivée à son terme et votre médecin traitant considère que votre état de santé ne vous permet pas de reprendre votre travail à temps complet. Il ... Lettre de saisine de la commission médicale de recours amiable de la sécurité sociale Votre caisse d'assurance maladie vous a notifié une décision que vous souhaitez contester. Vous souhaitez pour cela saisir la Commission médicale de recours amiable CMRA. Lettre notifiant à l’employeur l’exercice du droit de retrait Vous avez des motifs raisonnables de penser que votre situation de travail présente un danger grave et imminent pour votre vie ou votre santé. Vous demandez la communication de votre dossier médical Vous avez besoin de votre dossier médical afin de changer de médecin ou de connaître l'exactitude de ce dernier. Vous pouvez demander sa communication. Lettre de saisine de la commission de recours amiable de la sécurité sociale Votre caisse d'assurance maladie vous a notifié une décision que vous souhaitez contester. Vous souhaitez pour cela saisir la Commission de recours amiable CRA. Lettre pour demander au médecin du travail une visite de préreprise Vous êtes en arrêt de travail depuis plus de 30 jours. Votre état de santé vous préoccupe et vous vous demandez si vous allez pouvoir reprendre votre poste comme avant. Vous sollicitez la ... Lettre de demande de temps partiel thérapeutique Vous étiez en arrêt maladie et lors de votre visite médicale de reprise, le médecin du travail a appuyé la demande de reprise de votre travail à temps partiel thérapeutique sollicitée par votre ... Lettre demandant une indemnisation de votre maladie professionnelle liée à l'amiante Vous-même ou un membre de votre famille avez été contaminé par une maladie dont la cause est une exposition à l’amiante. Un fonds d’indemnisation ayant été créé, vous lui réclamez la réparation ... Lettre contestant le refus de prise en charge de l’accident de trajet Vous êtes victime d'un accident sur le trajet et êtes en arrêt de travail. Vous avez déclarez à la Caisse primaire d'assurance maladie votre accident mais elle a rejeté la qualification ... Lettre réclamant le versement du salaire en l’absence d’un reclassement ou d’un licenciement pour inaptitude Vous avez été reconnu inapte par la médecine du travail en application de l'article R4624-42 du Code du travail. Vous ne pouvez donc plus travailler à votre poste habituel. Vous êtes dans ... Lettre de demande de consultation du Médecin du travail Vous avez une visite médicale à effectuer devant le médecin du travail. Que cette visite soit à votre demande ou de l'initiative de votre employeur voici comment procéder. Justification d'absence au travail pour maladie Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. Vous en informez votre employeur avec une lettre de justification d'absence pour maladie. Lettre de déclaration d'un accident de travail à votre employeur Vous avez été victime d'un accident survenu par le fait ou à l'occasion de votre déclarez votre accident à votre employeur. Lettre de demande de maintien de salaire en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident du travail ou accident de trajet Vous êtes en arrêt de travail pour maladie, accident de trajet, accident du travail ou maladie professionnelle et votre employeur n'a pas maintenu votre salaire. Lettre informant votre employeur de la prolongation de votre maladie Vous êtes malade et votre arrêt initial fait l'objet d'une prolongation. Vous en informez votre employeur. Lettre informant l’employeur de l’arrêt maladie et transmettant l’avis de l’arrêt de travail Vous êtes malade et devez transmettre à votre employeur ainsi qu'à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie CPAM un avis darrêt de travail. Lettre demandant à votre employeur le maintien de votre salaire pendant votre accident du travail Vous êtes en arrêt de travail pour cause d'accident du travail et bénéficiez, à ce titre d'un maintien de votre salaire. Or vous constatez une erreur dans le versement de votre salaire. Lettre pour informer votre employeur de la prolongation de votre maladie Vous êtes malade. Vous avez déjà prévenu votre employeur de votre maladie mais vous le prévenez également de la prolongation de votre maladie. Lettre déclarant à votre employeur votre accident de trajet. Vous êtes victime d’un accident sur le trajet qui vous mène de votre domicile à votre lieu de travail, vous êtes alors en arrêt de travail. Vous le déclarez à votre employeur. Lettre demandant la prise en charge par la sécurité sociale dans le cadre d'un Pacs et sans emploi Vous êtes sans emploi et avez conclu un PACS avec votre partenaire vous souhaitez à présent être prise en charge par sa caisse de Sécurité Sociale. Lettre demandant à la sécurité sociale le versement d'indemnités journalières pour arrêt de travail Quelle malchance ! À peine sorti d'un rhume, votre enfant est terrassé par une “ gastro ”. Cette fois, vous êtes obligée de vous reconvertir en garde-malade et de vous faire arrêter. Afin de ... Lettre demandant le changement d'adresse inscrite sur votre carte de sécurité sociale Comme chaque année, la Sécurité sociale vous a adressé votre carte d'assuré social qui vous indique la durée d'ouverture de vos droits. En cas de déménagement, vous devez informer votre caisse de ... Lettre déclarant à la sécurité sociale votre accident de travail Vous avez été victime d'un accident du travail, ce dont vous avez informé votre employeur. Celui-ci doit à son tour déclarer votre accident auprès de la Caisse primaire d'assurance maladie. ... Lettre demandant à la sécurité sociale la majoration d'une rente accordée pour accident du travail L'accident du travail peut entraîner la perte d'un être cher ou sa mutilation définitive ou temporaire. Mais ce n'est jamais une fatalité. Il y a toujours un responsable en la personne du chef ... Lettre demandant la revalorisation de vos indemnités journalières durant votre arrêt de travail Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. En cours d'absence, vous avez appris que les salaires ont été augmentés dans votre entreprise. Vous le faites savoir à ... Lettre de contestation contre le montant des indemnités journalières versées par la sécurité sociale Vous êtes malade et votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail. Après réception du décompte de paiement de vos indemnités journalières envoyé par votre CPAM, vous constatez que le calcul ... Lettre demandant une expertise médicale suite au refus de la sécurité sociale de vous indemniser Vous êtes malade ou accidenté et votre arrêt de travail doit être prolongé. Convoqué au contrôle médical de votre caisse de Sécurité sociale, celui-ci estime que vous êtes guéri et que vous ne ... Lettre demandant à la sécurité sociale de saisir la commission de recours amiable Votre caisse de Sécurité sociale ne veut plus vous payer vos indemnités journalières car vous étiez absent lors d'un contrôle, ou votre caisse d'allocations familiales vous refuse le droit à une ... Déclarer votre maladie professionnelle à la sécurité sociale Vous êtes atteint d'une maladie constatée par votre médecin. Ce dernier a rédigé un certificat établissant un éventuel lien avec votre activité professionnelle. Vous préparez votre dossier pour ...
Ils’agit en fait d’une représentation de la première horloge à pendule de Huygens, produite en 1656/7. C’est probablement la copie du dessin original, qui accompagnait la demande de brevet. La preuve en a heureusement été préservée dans l’ouvrage de Benjamin Martin (1705-1784), Newtonian Mathesis (16 publié en 1764.
1 La femme criminelle, objet du présent colloque, est souvent déjà mère. Elle peut aussi le devenir au cours de sa détention. Mais alors, quelle est la place » de ce bébé, de ce bambin ? Est-elle derrière les barreaux avec sa mère ou à l’extérieur, sans elle ? 2La question est particulièrement délicate. Elle est révélatrice de différences culturelles abyssales entre les différents États du monde, y compris au sein de l’Europe. 3La France, comme c’est souvent le cas, se trouve à la croisée des chemins entre cultures du Nord et du Sud, qui admet l’enfant au sein des prisons, mais pour des durées relativement courtes. Cela lui évite sans doute certains excès. Nous ne sommes pas certaine que cela soit protecteur pour les enfants. 4Une fois admis que l’enfant peut, pour un temps seulement, demeurer en détention avec sa mère, se posent des questions que j’aborderai essentiellement en juriste, celle du statut juridique de l’enfant, celle du régime de son séjour et enfin celle, ô combien douloureuse, de son départ. Faut-il laisser les enfants à leur mère incarcérée ? 5Avant de s’interroger sur l’opportunité du séjour de l’enfant avec sa mère, il peut être utile de se demander au préalable pourquoi il ne pourrait rester avec son père. 6Une première raison, terre à terre, tient à la sécurité des enfants. Les prisons d’hommes posent des problèmes de sécurité particuliers, et tout simplement l’intégrité de l’enfant n’y serait pas garantie. Ces prisons sont plus composites, plus surpeuplées, elles sont plus violentes et y séjournent un nombre croissant de délinquants sexuels. D’ailleurs, dans les pays du tiers-monde, où l’enfant séjourne avec père ou mère, voire où il peut passer, au cours de visites, des journées entières avec ses parents, les violences faites aux enfants, les cas de prostitution moyennée par les parents, ou contrainte par le milieu, sont courants. 7Dans des conditions carcérales plus pacifiques, de tels séjours ne seraient en revanche pas impensables, comme le montre l’exemple du Danemark. 1 Voir par exemple A. Bouregba, L’enfant de moins de trois ans et son parent incarcéré », dans L’En ... 2 Voir parmi les premiers J. Bolwby, Attatchment and Loss, New York, 1969 ; ESPITZ, Anxiety, a st ... 3 Voir les recherches classées dans la base de données de 4 Voir M. Odent, L’Amour scientifié, Paris, Jouvence, 2001 ; Textor, A Cross-Cultural Summary, N ... 8Une seconde raison tient au particularisme de la relation mère-enfant à cette période de la vie. Le droit français, plus que bien d’autres, reflète une vision assez particulière du féminisme, dont il est question en partie en ce 8 mars. Une vision non biologique, qui tente de mettre à l’écart la maternité. Sans m’étendre sur ce sujet – mais il est nécessaire de l’évoquer pour comprendre ce qui se joue –, le droit de la famille en particulier est assis sur une idéologie de l’interchangeabilité des rôles du père et de la mère, y compris, ce qui est rarement partagé dans d’autres cultures, au cours des deux ou trois premières années de la vie de l’enfant. À cette époque de leur vie, il est largement établi que les relations de proximité avec la mère sont d’une importance primordiale pour leur développement psychique. De très nombreux travaux l’ont montré. L’enfant ne se perçoit pas en dehors de sa mère les premiers mois1. La maturation à ce niveau prend longtemps. Son cerveau en construction s’élaborerait alors, comme les neurosciences nous le montrent aujourd’hui, confirmant des travaux plus anciens sur ce point2, autour de ce vide abyssal lié à cette séparation. Hélas, les travaux en santé primale ne sont guère plus optimistes quant aux conséquences des traumas survenant le jour même de la naissance3. Même au-delà de cette période de fusion psychique totalement normale de l’enfant avec sa mère4, la séparation engendrerait des souffrances majeures. Un trauma dont il ne se remettrait pas véritablement. Les conséquences sont lourdes difficultés, voire impossibilité de s’attacher ; retards psychosociaux ; indéniablement aussi, risques plus importants de déviance ou de criminalité ultérieure. 5 Voir OMS, déclaration d’Innocenti, 45e Assemblée mondiale de la santé, 1er août 1990, résolution WH ... 6 Recommandation 1469 2000 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Mères et bébés en p ... 7 Voir les travaux cités dans Maternité et maternage causalité primale des déviances et désordres ... 9C’est, au demeurant, ce que soulignait un rapport de la Commission des questions sociales, de la santé et de la famille du Conseil de l’Europe, du 9 juin 2000 les enfants séparés de force de leur mère [...] se retrouvent durablement handicapés sur les plans affectif et social », et plus précisément, cela se traduit par une incapacité à s’attacher aux autres, une inadaptation affective et des troubles de la personnalité ». À cela s’ajoutent des considérations de santé publique, qui rendent plus qu’utile l’allaitement maternel pour l’ensemble des nourrissons5, qu’évoque expressément la recommandation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe6, issue du rapport précité. D’autres travaux, également nombreux, démontrent la nécessité d’une proximité charnelle entre le petit et sa mère7. 8 Sur ce point, voir D. Caddle, Age limits for babies in prison Some lessons from abroad », Home ... 10Malgré l’existence de ces travaux, les pratiques carcérales divergent considérablement d’un pays à l’autre8. C’est que l’être humain agit avant tout en fonction de sa culture, plus que de sa nature. Et les cultures, précisément, sont fortement différentes au regard du rôle de la mère, de celui du père, de celui de l’État. Aussi va-t-on retrouver un clivage particulièrement représentatif de différences culturelles bien connues. Les pays du Nord, en particulier, sont plus interventionnistes au regard de la famille, pratiquent plus volontiers, d’une manière générale, le placement d’enfants, y compris en cas de difficultés sociales. Aussi estiment-ils que la place de ceux-ci n’est pas per se en prison et tendent-ils soit à les retirer rapidement à leur mère, soit à ne tolérer que de courts séjours avec elle. C’est le cas de pays du Nord tels la Suède, l’Islande, le Danemark, encore que ce dernier État laisse les enfants jusqu’à trois ans dans une prison ouverte Horserod. 11Mais tous les pays du Nord n’agissent pas ainsi. Ainsi, en Allemagne, où le rôle maternel des femmes est valorisé spécialement les premières années, celles-ci peuvent garder leur enfant auprès d’elles et ce durant trois ans, quatre dans une prison Aichach et six dans deux autres, de type ouvert Vechta et Fröndenberg. Les Pays-Bas, pour la même raison, l’autorisent jusqu’à quatre ans, dans les prisons ouvertes seulement de six à neuf mois dans les prisons ordinaires toutefois. La Belgique admet d’une façon générale des séjours allant jusqu’à trois ans. La Finlande fait exception parmi les pays nordiques, qui admet que l’enfant puisse rester en détention avec sa mère jusqu’à deux ans et même quatre ans dans la prison ouverte de Vanaja. Comme nous l’avons dit, les courts séjours que le Danemark autorise ont également une particularité ils peuvent également concerner le père. 12Les pays du Sud de l’Europe, moins interventionnistes dans la sphère familiale et plus protecteurs de la relation mère/enfant, admettent aussi des durées de séjour assez longues trois ans pour le Portugal, six ans pour l’Espagne, trois ans pour l’Italie, quatre ans pour la Grèce. 13Il faut encore signaler que, dans la plupart des pays du tiers-monde, l’enfant séjourne souvent, et pour longtemps, avec sa mère en prison ou y est admis durant toute la journée. Mais sa situation n’est pas comparable à celle de pays occidentaux développés il n’existe pas, au-dehors, de structures pour accueillir les orphelins et les familles d’une manière générale. Le risque, c’est la maltraitance des enfants, comme il a déjà été souligné. 14Notons, pour relativiser la portée de ces différences culturelles, que dans les pays qui admettent que l’enfant séjourne plus longtemps avec sa mère existe le concept de prison ouverte » inconnu en France, si ce n’est au travers de la notion de semi-liberté, mais juridiquement cela est différent. 9 Pour une description D. Caddle et D. Crisp, Mothers in Prison », Home Office Research and Stati ... 15D’autres pays que ceux que nous venons d’évoquer se trouvent au carrefour de ces deux cultures. La Grande-Bretagne, par exemple, admet des séjours, comme dans les pays du Nord, de seulement neuf mois, mais peut accepter, dans certaines prisons spécialement aménagées, des séjours de dix-huit mois9. L’Irlande admet des séjours de douze mois. En France, à l’heure actuelle et nous y reviendrons, la mère peut se voir laisser son enfant jusqu’à ses 18 mois, avec des possibilités de prolongation jusqu’à ses 2 ans. 10 Décrets des 19 et 23 juillet 1923. 11 D. du 24 avril 1946. 16La France, précisément, n’a pas toujours eu une politique mi-chèvre mi-chou. Avant 1946, elle laissait séjourner les enfants en détention durant quatre ans10. Il semble que ce soit la pression des psychologues et travailleurs sociaux qui ait convaincu le pouvoir réglementaire d’abaisser fortement cet âge11. 17Toutefois ce glissement ne reposait pas sur un choix quant à la durée intrinsèquement préférable du maintien d’un enfant avec sa mère, mais sur un principe de réalité les prisons françaises de ces années-là étaient en effet parfaitement invivables, voire dangereuses pour la santé, y compris physique, des enfants. En outre, l’incarcération avait une connotation particulière en ces années suivant la Seconde Guerre mondiale beaucoup de personnes travaillant dans les ministères et notamment celui de la Justice étaient soit d’anciens résistants ayant été incarcérés dans ces prisons, soit même d’anciens déportés à l’image de Simone Veil. Un tel contexte, une telle problématique n’existent plus aujourd’hui. Il est peut-être temps d’en tirer les leçons. 18Voyons plus précisément ce que dit le droit positif français avant de voir quels sont les changements envisageables et sous quelles influences. 12 Cire. du 16 août 1999, NOR JUSE9940065C. 19C’est dans la partie réglementaire du code de procédure pénale que sont insérés les textes généraux encadrant la question du séjour de l’enfant avec sa mère. L’article D 401 énonce que les enfants peuvent être laissés auprès de leur mère en détention jusqu’à l’âge de dix-huit mois ». L’article D 401-1 ajoute que, à la demande de la mère, la limite d’âge de dix-huit mois peut être reculée, sur décision du directeur régional des services pénitentiaires ». Le code de procédure pénale n’indique pas pour combien de temps cette prolongation peut avoir lieu. Une circulaire de l’Administration pénitentiaire s’autorise à préciser, sur un sujet aussi fondamental, qu’il s’agit seulement d’une période maximale de six mois art. 20Elle ajoute, d’ailleurs, que la possibilité pour le bébé de rester avec sa mère dépend de la capacité des établissements pénitentiaires. Il est pour le moins surprenant de voir dépendre une question aussi essentielle pour l’enfant ici la mère ne devrait vraiment pas être au centre du débat de considérations aussi matérielles. Certes, cela part d’un sentiment louable. Il est vrai qu’auparavant, des bébés ou bambins ont pu séjourner dans des cellules ordinaires. Au contraire, à partir de 1999, l’Administration pénitentiaire a voulu leur offrir des conditions de séjour plus décentes en posant qu’ils ne pourraient demeurer que dans des établissements comportant des locaux adaptés. D’ailleurs, celle-ci a prévu soixante-six places réparties sur tout le territoire national alors qu’il y a environ cinquante enfants en permanence en détention. Toutefois, cela génère immanquablement des difficultés au regard des autres enfants et de leurs visites. 13 Il faut entendre ici le juge d’instruction, les juges qui composent la juridiction répressive et le ... 14 Voilà qui vient en rupture avec des pratiques antérieures. 21Fort heureusement, la circulaire précitée pose ensuite, de manière néanmoins un peu contradictoire, que pour l’enfant né durant la détention, le choix de la mère doit être respecté, y compris, indique-t-elle, par les autorités judiciaire13 et pénitentiaire14, sous réserve de l’ existence d’une situation de danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l’enfant », à propos de laquelle le procureur de la République, informé par l’établissement, devrait saisir le juge des enfants. Cette règle vaut aussi bien pour les bébés nés en détention ou avant l’incarcération. Or, à cet égard, la circulaire prévoit que le SPIP doit rechercher en accord avec la mère un placement pour l’enfant. Elle ajoute cependant heureusement que le refus de sa part d’une séparation, formalisé par écrit, s’impose » à l’administration. 22La circulaire indique que le père a la possibilité de contester le séjour de l’enfant en prison, et qu’en pareil cas il lui appartient de saisir l’autorité judiciaire compétente le juge aux Affaires familiales ». 15 Relevons que le projet de loi pénitentiaire déposé au Sénat en été 2008 est muet sur ce sujet. 16 Voir, toujours d’actualité sur ce point hélas, notre ouvrage La Gestion du comportement du détenu. ... 23Au-delà des règles de fond ici présentées, il faut souligner de choquantes anomalies juridiques. Au premier rang de ces anomalies, observons que ces questions ont été abandonnées au pouvoir réglementaire et même directement à l’Administration pénitentiaire. L’intérêt fondamental de l’enfant échappe ainsi à tout débat démocratique, le législateur s’étant abstenu de toute incursion15. Comme il est hélas systématiquement constaté en matière pénitentiaire, des questions essentielles, y compris de celles que la Constitution attribue normalement à la loi, sont traitées par l’exécutif par voie de décret ou, pire encore, par du sous-droit16, les circulaires, faut-il le rappeler, n’étant en principe pas des normes juridiques, mais uniquement, quand l’administration respecte ses limites, des directives organisationnelles à destination des fonctionnaires. Pourtant, la circulaire de 1999 est le texte qui va justifier par exemple que les bébés soient fouillés à corps de retour du parloir. 24Seconde anomalie juridique à souligner c’est le directeur régional de l’Administration pénitentiaire qui se prononce. Or, voilà une autorité dont la mission fondamentale est de nature pénale et qui se voit confier la protection de l’intérêt de l’enfant. Même si l’article D 401-1 du code de procédure pénale dispose qu’il doit au préalable avoir entendu une commission consultative, nous voilà fort loin du droit commun qui confie, selon les cas, celui-ci soit au juge aux Affaires familiales, soit au juge des enfants. 17 Cass. Civ. 2, 6 déc. 2006, D. 2006, 2249, note Martine Herzog-Evans. 25La situation devrait d’ailleurs à notre sens changer puisque la Cour de cassation a récemment jugé, dans le domaine voisin des permis de visite, qu’il appartenait au JAF de fixer le principe et les modalités des visites d’un enfant à son parent incarcéré, et non à l’AP17. Autrement dit, ces questions devraient relever du droit commun et échapper à un traitement carcéral. 26Notre droit est-il conforme aux principes fondamentaux en la matière ? 27En droit supranational, l’article 7 de la Convention de New York relative aux droits de l’enfant énonce que l’enfant a le droit d’être élevé par ses deux parents. 28En droit interne, l’article 373-2-6 du code civil dispose que les mesures permettant de garantir la continuité et l’effectivité du maintien des liens de l’enfant avec » son parent doivent être prises et, naturellement, cela doit concerner le parent incarcéré. Observons l’usage du verbe devoir ». 18 Req. n° 25702/94, 12 juillet 2001. 19 JCP, 2001, I, 291, obs. F. Sudre. 29En droit européen, si la Cour EDH ne s’est pas prononcée directement sur cette question, elle est en revanche intervenue de manière plus générale à propos du placement des enfants en dehors de l’incarcération. Mais l’article 8 de la Convention EDH ne suggère pas de prendre en compte le risque psychique majeur pour l’enfant à être précocement séparé de sa mère. Tel était le cas dans l’affaire K. et T. c. Finlande18, s’agissant du placement d’un bébé, dès la naissance, en raison de l’état mental de la mère. Tout au plus la Cour avait-elle relevé & 153 que, pour la Cour, le droit finlandais pertinent tendait assurément à protéger la santé et la morale » de l’enfant. En revanche, la jurisprudence Messina contre Italie, du 28 septembre 200019, semble bien reconnaître un droit de l’enfant à être au contact de sa mère, qui énonce que l’administration a une obligation positive de faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre le maintien effectif des liens familiaux. 30Au-delà de ces textes normatifs, existent aussi des recommandations sur cette question. Compte tenu de la diversité des influences culturelles signalées supra, il ne faut pas s’attendre à ce que les principes dégagés sur ce plan soient exigeants. 20 Unicef, Defense for Children International, 31Citons en premier lieu, du côté international, l’étude Defense for Children International, menée par l’Unicef en 1982 et 198420, concluant principalement à la nécessité d’éviter l’incarcération des mères. Le propos est fort, mais ne résout pas la question du sort de l’enfant dont la mère est néanmoins détenue. 32Du côté européen, l’on observe hélas la même prudence. Ainsi, les toutes nouvelles règles pénitentiaires de 2006 se gardent bien de se prononcer. La règle 36 se borne à recommander que l’enfant séjourne avec son parent, sans différencier hommes et femmes, et surtout si tel est l’intérêt de l’enfant concerné », puis à énoncer qu’il leur faut une crèche et du personnel qualifié. 33De manière plus volontaire, à l’occasion de sa recommandation précitée, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe préconisait d’éviter toute incarcération pour les femmes enceintes et les mères de jeunes enfants, et de privilégier les peines alternatives à exécuter dans la communauté », en élaborant pour ce faire des directives appropriées, de sorte que les tribunaux n’envisagent de prononcer une peine privative de liberté pour les femmes enceintes et les mères allaitantes qu’en cas de délit grave et violent et lorsque la femme représente un danger permanent », ce qui, de l’avis de l’Assemblée parlementaire, ne concernait qu’une petite proportion des femmes en cause, et de créer de petites unités closes flanquées de services sociaux pour la poignée de mères qui doivent être maintenues en détention ». 21 Archives nationales, La France face à ses prisons, Archives nationales, 2000, n° 2521, p. 232. 34La Howard League for Penal Reform a émis pour sa part des recommandations équivalentes. En France, l’Assemblée nationale avait recommandé, en 2000, que la limitation de l’incarcération des mères soit prioritaire » et que les alternatives à l’incarcération soient utilisées dans toute la mesure du possible21 ». 22 Sanctionner dans le respect des droits de l’homme, vol. 1, Étude sur les droits de l’homme dans la ... 23 Martine Herzog-Evans, Droit civil commun, droit européen et incarcération », dans Le Droit au res ... 35Enfin une recommandation plus précise a été faite par la Commission nationale consultative des droits de l’homme en 200422, en ces termes La séparation de la mère et de l’enfant ne doit plus être fixée à l’âge de dix-huit mois, mais étendue, comme dans d’autres États23, à trois ans, et être très progressive. » 36L’enfant ne séjourne avec elle en l’état que de 18 mois à 2 ans. Quel est alors son statut ? Le statut du bébé 24 Convention des Nations unies pour la protection des mineurs privés de liberté, 1990. 37La totalité des textes concernés assènent que l’enfant n’est pas un détenu. Les règles de La Havane retenaient quant à elles L’enfant qui reste avec ses parents détenus doit être l’objet de ménagements et de soins spéciaux car cet enfant n’a commis aucun crime ni délit24 » art. 93. Tel est encore le cas des règles pénitentiaires de 2006. La règle énonce que les enfants ne doivent pas être considérés comme des détenus ». 38En France, cependant, un tel rappel n’a pas été effectué dans le code de procédure pénale. Il est donc encore revenu à un texte infranormatif, la circulaire du 16 août 1999, d’énoncer cette règle fondamentale. Celle-ci tente d’en déduire un certain nombre de conséquences qui manifestent ce statut particulier. Un certain nombre de contraintes normalement imposées aux prisonniers ne sauraient être appliquées à l’enfant. Ainsi, aucune formalité de greffe n’est-elle nécessaire lorsque l’enfant quitte l’établissement pour se rendre chez des proches, dans sa future famille d’accueil ou à la garderie. De même, les personnes qui viennent le voir en prison n’ont pas à obtenir un permis de visite. La circulaire prévoit cependant que le chef d’établissement peut refuser l’autorisation, notamment pour des raisons d’ordre et de sécurité ». 39Ce type de décision nous paraît relever du domaine d’application de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000. L’article 24 impose dans ce cas au chef d’établissement de provoquer un débat contradictoire au cours duquel le destinataire de la décision doit pouvoir faire part de ses observations écrites et, le cas échéant, orales, et se faire assister d’un avocat ou représenter par un mandataire de son choix. 40Pour autant, il n’est pas possible, en pratique, d’ignorer totalement l’endroit où se trouve le bébé. Le régime juridique du séjour de l’enfant 25 Voir la bibliographie dont s’est inspirée la Commission, et notamment D. Caddie, Age Limits for ... 26 Voir, par exemple, Jimenez Morago, The quality of educational attention received by children ... 27 De nombreux témoignages font état de ce que les petits, très tôt, frappent sur la porte de la cellu ... 41S’il est préférable que l’enfant séjourne en prison avec sa mère, il est également clair, comme l’énonçait le rapport précité de la Commission des affaires sociales du Conseil de l’Europe, que l’incarcération de bébés, limitant les stimuli dont ils sont susceptibles de bénéficier, génère un retard durable de leur développement25 ». Il faut donc que le séjour de l’enfant en prison avec sa mère ne se fasse pas dans n’importe quelles conditions et s’accompagne de stimuli suffisants26. De tels stimuli ne veulent pas dire nécessairement séparer la mère de l’enfant toute la journée, comme on le voit en France. Le mieux est que la mère et l’enfant, ou l’enfant durant quelques heures par jour, soient en mesure de sortir, aient des activités et surtout séjournent dans des locaux qui ne demeurent pas durablement fermés – les petits le ressentant très tôt27 –, mais au contraire soient aussi proches que possible de la vie ordinaire. 42Or rares sont les pays qui offrent de tels stimuli dans de bonnes conditions. 43Dans certains d’entre eux, les enfants séjournent dans des prisons dites ouvertes ». C’est le cas de l’Allemagne. Ceux-ci sortent avec leur mère de l’enclos de la prison, les femmes ne passant pas l’essentiel de leur temps en cellule. Il en va différemment pour la France. Les mères demeurent dans le meilleur des cas seize heures en cellule en colloque singulier avec leur bébé. La stimulation dont l’enfant va bénéficier ne se fera pas dans le cadre d’une ouverture de la mère sur le monde, mais dans le cadre d’un éloignement par rapport à elle nourrice, crèche... Un choix typiquement français, qui n’a de sens que si la mère travaille en détention ou y suit une formation, ce qui s’avère être loin d’être le cas le plus courant. 44Le colloque singulier d’une mère enfermée en permanence avec son enfant inquiète ceux qui, c’est l’idéologie dominante en France, craignent une fusion entre ces deux êtres. La fusion est pourtant parfaitement normale et partout ailleurs tenue pour telle. Cela conduit à se situer à bon compte dans le déni de la véritable violence qui va ensuite être faite, le cas échéant, à l’enfant, soit la séparation autour de ses 18 mois ou un peu plus tard. 45Cela conduit encore à un autre déni. Il est ainsi aisé de ne pas traiter de la question de la mère qui sortira soit avec son enfant, soit ultérieurement, mais n’aura nulle part où aller, ce à quoi notre société ne paraît pas, en général, pouvoir grand-chose, et qui verra donc son enfant placé... parfois même après sa libération. 28 Voir, par exemple, A. Pinto da Rocha et A. May, La place de l’enfant à la nurserie de Fleury-Méro ... 46Surtout, les véritables enjeux sont ailleurs. Comment ces femmes, qui ne sont pas arrivées en prison sans un énorme bagage psychologique à transporter, arrivent-elles à investir leur rôle de mère ? Les troubles de la parentalité se manifestent le plus souvent28. Or, ces femmes-là, qui les aide ? En France, les personnels présents sont des surveillantes, non formées à ces tâches. Elles sont aisément dans le jugement ; d’autant plus qu’elles sont elles-mêmes des femmes, souvent aussi des mères. Jugement des actes. Jugement, surtout, de la manière d’être mère. 47Et ici une autre chose se joue l’ occidentalocentrisme », soit l’idée que les méthodes de puériculture occidentale, et même françaises, sont per se meilleures, voire les seules admissibles, et à vouloir les imposer en modèle à suivre à des détenues venues d’ailleurs. Telle mère africaine ou asiatique dort avec son bébé, comme cela se fait sans son pays d’origine, la voilà jugée mère trop fusionnelle. Telle Sud-Américaine le porte beaucoup dans les bras ou l’allaite encore à 15 mois et voilà un couple à séparer. 29 Voir A. Deze et B. Marti, L’accompagnement d’un bébé à l’extérieur de la maison d’arrêt », dans J ... 48Ces mères sont alors doublement isolées29 isolées, par leur incarcération, souvent lâchées par leurs proches et singulièrement par leur conjoint, père de leur enfant observons les portes de prisons beaucoup de femmes aux portes des prisons d’hommes ; des femmes encore aux portes des prisons de femmes, critiquées et jugées par l’institution. 49Une institution qui n’hésite pas à traiter, malgré ses affirmations de principe, l’enfant en suspect, le cas échéant. Ainsi, plusieurs des dispositions de la circulaire de 1999 prévoient qu’il doit subir une fouille corporelle avant et après une visite ; avant et après une sortie de l’établissement. 30 Cass. Crim. Isnard, 22 janvier 1953, D. 1953, jurisp., p. 533, note Lapp ; JCP, 1953, II, 7456, rap ... 50Rappelons qu’une fouille, sauf par palpation, s’analyse juridiquement en une perquisition30, et ne peut donc être exécutée que par des officiers de police judiciaire. Or les personnels pénitentiaires ne sont pas des officiers de police judiciaire et ne sauraient avoir autorité à l’égard de personnes non détenues. 31 Sur tous ces points, voir Martine Herzog-Evans, Fouilles corporelles », Encyclopédie de pénal et ... 51La partie décrétale du code de procédure pénale autorise ces personnels à pratiquer des fouilles corporelles sur la personne des détenus, mais elle ne saurait les habiliter à fouiller des personnes libres, bébés comme, au demeurant, visiteurs31. Cette circulaire est donc illégale sur ce point. 52Elle apporte par ailleurs des précisions quant au financement du séjour de l’enfant. Dans un souci général de responsabilisation des parents, elle pose en principe que ce sont eux et, le cas échéant, la mère seule » qui s’en chargent. L’allocation parent isolé étant très souvent perçue par la mère, c’est alors de cette source qu’elle tire les revenus nécessaires. 53Elle pourra aussi, mais plus exceptionnellement, percevoir du père des sommes au titre de l’entretien de l’enfant. À cet égard, la circulaire rappelle qu’il appartient aux parents de s’acquitter des frais de sa prise en charge, ce qui inclut nécessairement le père, même si elle doit concéder, nous l’avons vu, que le plus souvent la mère seule sera débitrice, faute pour le lien de filiation avec le père d’avoir été établi. 54Le fait que l’enfant ne soit pas détenu ainsi que le souci de lui assurer un développement mental adéquat militent pour que ses relations avec le monde extérieur soient facilitées. 55En ce sens, la circulaire tente, en premier lieu, d’impliquer les pères. 56Il est vrai que, dans les situations d’incarcération, ceux-ci sont trop souvent absents défaut de reconnaissance, absence de contacts, absence de contribution financière. 57À cet effet, la circulaire prévoit l’information du père à l’arrivée de l’enfant, selon les éléments fournis par la mère », ce qui signifie qu’elle peut ne pas indiquer qui est le père et ainsi faire obstacle à l’information. Cette information doit encore avoir lieu lors du départ de l’enfant. 58L’on suppose que le lien de filiation est établi, ce qui confère des droits au père, puisque la circulaire prévoit que l’information doit être réalisée par la mère, mais qu’en cas de carence ou de refus de celle-ci, le SPIP en avise lui-même le père. 59Si le père manifeste plus d’intérêt pour son enfant, il peut également aller le voir, sans avoir à solliciter un permis de visite. Cependant, s’il rend également visite à la mère, et que celle-ci, comme elle en a la possibilité, se fait accompagner de son enfant, il devra en solliciter un dans les conditions de droit commun. 32 Qu’il s’agisse des visites en compagnie de sa mère ou de celles qu’il reçoit seul, sauf, dans ce de ... 60Signalons que la circulaire précise que la mère est la seule à pouvoir décider des visites que l’enfant reçoit32. 61D’autres relations de l’enfant avec l’extérieur doivent également être facilitées dans le but de favoriser son épanouissement [...] en lui faisant connaître d’autres lieux et en évitant une relation trop fusionnelle avec la mère ». Comme il a été dit, cette présentation est erronée la fusion est saine et normale ; ce qui est anormal est que cette fusion soit rendue permanente sans évolution possible, du fait des conditions d’incarcération. N’est-on pas ici encore dans le déni d’une réalité difficile à admettre, soit que l’institution concourt à cette situation délétère pour l’enfant ? 33 Par comparaison, en Grande-Bretagne, la mère doit signer un contrat avec l’institution, dans lequel ... 62Quoi qu’il en soit, les sorties de l’enfant sans sa mère sont encouragées. Néanmoins, c’est elle qui détermine librement [leur] fréquence et [leur] destination » et en assume les frais33 ». Ainsi est respectée l’autorité parentale. Il est demandé à l’établissement pénitentiaire de rechercher des partenariats avec les PMI, l’ASE et les CAF pour trouver les crèches, haltes-garderies ou assistantes maternelles susceptibles de recevoir l’enfant. Mais ces sorties ont également pour but de préparer son départ définitif. La sortie du bébé 63C’est naturellement un placement dans la famille qui doit être privilégié, comme en droit commun, et, à défaut, dans une famille d’accueil. 64Nous touchons là à la contradiction du système juridique français. N’ayant pas tranché clairement entre le maintien en continu de la relation de la mère avec son enfant et sa rupture initiale, il a retenu une date butoir qui contraint à réaliser une séparation d’avec la mère qui, quoi que préparée progressivement, n’en constitue pas moins, à un aussi jeune âge, un traumatisme d’une brutalité inouïe, qui est de nature à laisser des séquelles graves et durables, comme le soulignait le rapport précité de la Commission des questions sociales, de la santé et de la famille du Conseil de l’Europe. Il est vrai que, s’agissant de très longues peines, l’enfant ne saurait partager toute la détention avec sa mère. Toutefois, des alternatives moins brutales pourraient être trouvées, entre le séjour à temps complet et la séparation forcée. 65Fort heureusement, la date butoir des 18 mois peut être repousée. 66En effet, l’article D 401-1 du code de procédure pénale dispose que la mère peut demander à reculer l’échéance. Une commission consultative qui entend la mère et, le cas échéant, l’enfant donne alors son avis mais, comme il a été dit, c’est le directeur régional qui tranche. 67La commission consultative se compose du directeur régional, président, d’un médecin psychiatre, d’un pédiatre, d’un psychologue, d’un chef d’établissement spécialement affecté à la détention des femmes, d’un travailleur social code de procédure pénale, art. D 401-2. 68Ni le code de procédure pénale ni la circulaire ne prévoient quels sont les critères d’appréciation. Cependant la circulaire fournit tout de même des indications sur la pratique antérieure. Sous de précédents ministères, la prolongation était accordée sur la base des éléments suivants la proximité de la date de libération de la mère ; la survenance d’une difficulté imprévue et temporaire pour l’accueil de l’enfant à l’extérieur ». 69À notre sens, le seul critère pertinent devrait être celui du droit commun, l’intérêt de l’enfant. Le droit commun doit naturellement s’appliquer à des mineurs non détenus. Au demeurant, les critères que retenaient de précédents ministres n’ont pas à s’imposer s’agissant d’une décision relative à une liberté individuelle, soit l’intimité de la vie privée et familiale, garantie par l’article 8 de la Convention EDH. 70Comme nous l’avons également souligné, l’appréciation devrait en être faite par les juridictions de droit commun en la matière et certes pas par l’institution pénitentiaire. 71Relevons encore que le code de procédure pénale ne fixe pas de limite précise à la prolongation. Tout au plus la circulaire indique-t-elle, d’une part, qu’en pratique les prolongations antérieurement accordées par le ministre étaient de quelques semaines, et, d’autre part, qu’il est souhaitable que de telles prolongations ne dépassent pas six mois. Rappelons encore et encore qu’une circulaire n’est pas une norme et que le décret, seul texte à valeur normative, n’ayant rien énoncé de précis à cet égard, aucune limite textuelle ne fixe en réalité de date butoir absolue en la matière. Toutes pratiques fondées sur la circulaire ne sont pas juridiquement valables. 72En l’état, des recours pourraient être exercés, qui, tant que l’autorité administrative se prononce, sont encore dévolus au juge administratif. À notre sens, d’ailleurs la procédure contradictoire prévue à l’article 24 de la loi du 12 avril 2000, comportant, le cas échéant, la présence de l’avocat, doit être respectée pour la prise initiale de la décision. En pratique, tel n’est pas le cas. 73Une fois l’enfant parti, il peut toutefois revenir temporairement. À cet égard, l’article D 401 alinéa 3, tel qu’il résulte du décret du 9 décembre 1998, prévoit que l’enfant, à l’issue des dix-huit mois, éventuellement prolongés, peut, durant les six mois suivant son départ [...] être admis à séjourner pour de courtes périodes auprès de sa mère ». Cette innovation positive n’a toutefois pas été précisée, quant à son régime, par la circulaire. Celle-ci se borne à donner, à cet égard, compétence au chef d’établissement ; encore une autorité pénitentiaire... Elle n’indique notamment pas quelles sont la fréquence et la durée de ces séjours. 74La sortie du bébé se fait fort heureusement le plus souvent par le biais de la libération de sa mère. Elle se fait souvent en fin de peine car, comme le relevait avec raison l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en général, les femmes sont hélas incarcérées pour des faits peu graves et en conséquence pour des périodes de courte durée. Mais elles peuvent aussi bénéficier d’un aménagement de peine. 34 Pour plus de détails, voir Martine Herzog-Evans, Droit de l’exécution des peines, Paris, Dalloz, co ... 75Ici le droit positif devrait venir au secours des enfants. La plupart des règles relatives aux aménagements de peine prévoient certes des possibilités de sortie pour précisément s’occuper de sa famille et donc a fortiori de ses enfants34 permissions de sortir pour maintien des liens familiaux C. pr. pén., 145 ; semi-libertés, placements à l’extérieur et PSE C. pén., art. 132-25 et132-26 ; libération conditionnelle C. pr. pén., art. 729 ; suspension de peine de droit commun et fractionnement de peine C. pr. pén., art. 720-1 mais il faut une circonstance grave. 76Et a fortiori pour l’autorisation de sortir sous escorte, réservée à des situations dramatiques. 77Pour la libération conditionnelle, il faut rappeler que la loi du 15 juin 2000 a créé ce qui a été qualifié de libération conditionnelle parentale C. pr. pén., art. 729-3. 78Elle est accordée si le condamné a un véritable lien avec son enfant autorité parentale, résidence commune, si ce dernier a moins de 10 ans, ce qui dépasse les limites de ce que nous avons évoqué ici, et si l’infraction commise par le parent n’est pas une atteinte sur mineur. La libération conditionnelle parentale ne concerne en outre que les parents ayant à purger une peine inférieure ou égale à quatre ans ou dont le reliquat est inférieur à quatre ans. 35 Voir C. Rodier-Guilpar, La prise en compte de l’intérêt de l’enfant dans l’application des peines ... 79Le problème posé par cet aménagement de peine, comme d’ailleurs les autres, est que le juge ou le tribunal de l’application des peines n’est guère habitué à prendre ce qu’il perçoit immanquablement comme un risque supplémentaire, au nom de l’intérêt de l’enfant35. L’intérêt de l’enfant n’est pas son mot magique » à lui. Les siens sont réinsertion, sécurité, prévention de la récidive, intérêt de la société et des victimes, toutes considérations générales figurant d’ailleurs, depuis la loi du 9 mars 2004, à l’article 707 du code de procédure pénale. 80Précisément, la loi du 12 décembre 2005 écarte l’article 729-3 pour les parents récidivistes. Le législateur de 2005 n’a pas vu qu’en 2000 il avait lui-même mis au centre de ses préoccupations l’intérêt de l’enfant et non la protection de son parent détenu. 36 Cass. Crim. du 24 janvier 2007, pourvoi n° 06-82217, D. 2008, panorama, obs. Martine Herzog-Evans, ... 81Par conséquent, les juridictions de l’application des peines font une utilisation pour le moins parcimonieuse de cette libération conditionnelle parentale. Elles exigent d’abord que le parent non seulement réunisse les conditions spéciales de l’article 729-3, mais encore qu’il remplisse celles, de droit commun, de l’article 729, en termes de risque de récidive, mais aussi d’insertion sociale36. 37 Dossier n° 01/0675, D. 2003, chron., p. 926, M. Herzog-Evans. 82Elles ont une vision plus qu’étroite, bien souvent, de l’intérêt de l’enfant. Tel a été le cas d’une décision de la cour d’appel de Pau du 20 novembre 200137. Mme B. avait obtenu du juge d’application des peines de Pau une libération conditionnelle sous condition probatoire d’avoir à exécuter une période de semi-liberté de deux mois et demi, sur le fondement de l’article 729-3 C. pr. pén., car elle était mère d’une petite fille de 25 mois. Sur appel du ministère public, la cour d’appel devait infirmer la décision en retenant que Mme B. n’avait exécuté que huit mois de détention, sur une peine de trois ans, en sorte que les conditions exigées par les articles 729 et 729-3 du code de procédure pénale n’étaient pas réunies ». Mme B. remplissait pourtant bien toutes les conditions de l’article 729-3, texte précisément exclusif de tout temps d’épreuve ». En l’espèce, la juridiction retenait par ailleurs qu’en tout état de cause l’enfant bénéficiait, si l’on ose dire, d’un placement et que celui-ci pouvait être maintenu. Loin d’une recherche réelle et sérieuse de l’intérêt de l’enfant, la cour d’appel se bornait finalement à déterminer si l’enfant ne se trouvait pas à la rue. 83Mais d’autres décisions sont plus proches de l’intérêt de l’enfant. Dans la pratique, les magistrats peuvent ainsi rechercher concrètement, au-delà du lien de droit et de la cohabitation, des éléments montrant un authentique lien affectif entre le parent et son enfant. 84Tel n’est pas le cas par exemple d’un père qui n’aura reconnu ses enfants que la veille du procès pénal ou, alors qu’ils étaient âgés de plusieurs années, peu de temps avant l’audience devant le juge d’application des peines et sans doute pas plus de cet autre qui n’est pas en mesure de donner les dates de naissance de ses enfants. 85Les magistrats recherchent par ailleurs quelles seront les conséquences effectives d’une éventuelle incarcération ou d’un maintien en détention sur les enfants, ainsi, le cas échéant, que sur le conjoint. 86L’existence ou l’absence de revenus, le nombre d’enfants, leur âge, les conséquences de l’incarcération sur leur scolarité, l’état de santé de leur parent présent, voire de l’un des enfants, le lieu de vie, etc. sont ainsi des éléments, parmi d’autres, qui peuvent être retenus. 38 Paris, 26 janv. 2006, n° 05/08553, AJPénal, 2006, p. 130, obs. Martine Herzog-Evans. 87Ainsi, dans le même sens, la cour d’appel de Paris a-t-elle retenu les conditions légalement fixées à l’article 729-3 du code de procédure pénale et énoncé que la présence de sa mère condamnée était nécessaire pour préserver l’équilibre de l’enfant38 ». 88Pour le juriste, la question ici abordée est certes riche et stimulante intellectuellement la prison ouverte sur le monde, mais fermée sur les détenus donne lieu à d’intéressantes mixités. Elles sont au fond hélas mal maîtrisées et moyenâgeuses en termes de protection de l’intérêt des tout-petits. 89Ce rapide tour d’horizon nous permet de mesurer combien le droit positif français doit réaliser de progrès afin de réellement protéger ceux dont les mères sont incarcérées. Nous aimerions, puisque se dessine un futur débat parlementaire – enfin – sur le droit pénitentiaire, terminer par une série de lignes directrices qui nous apparaissent indispensables dans le cadre d’une réforme éventuelle sur le sujet avant tout, éviter l’incarcération des mères en recourant aux peines alternatives, en leur donnant un contenu certes contrôlant, mais aussi tutorisant », si j’ose dire, intégrant la dimension assistance et soutien prévue à l’article 132-46 du code pénal ; un texte trop souvent oublié ; en cas de danger uniquement pour la sécurité publique, prononcer de telles incarcérations, mais, en ce cas, permettre des séjours de longue durée de l’enfant – naturellement adaptés et ouverts sur l’extérieur ; prononcer des aménagements de peine ; avoir toujours comme critère principal, à cet égard, l’intérêt de l’enfant questionnements quant aux mères meurtrières, toxicomanes, violentes, abandonniques... ; ne pas confier son appréciation aux autorités pénitentiaires ; employer des personnels compétents ; naturellement, prévoir un régime juridique, de source législative, qui tienne totalement compte, quant aux règles de compétence, de procédure, et quant au contenu, du fait que l’enfant n’est pas un détenu ; soutenir la parentalité nécessairement problématique de ces femmes au besoin en faisant intervenir des associations de soutien, notamment de mère à mère ; respecter les différences culturelles en matière de maternage nous ne détenons pas nécessairement la vérité à cet égard.
Pourle moment, la permission pour les soins médicaux est une longue procédure qui requiert une décision du juge de l'application des peines et qui montre qu'on accorde peu de confiance aux
Détails de article sur - Exemple De Lettre Pour Demander Une Extension Dagrément. - Demande dextension monsieur le président actuellement je suis agrée pour laccueil simultané de deux enfants de trois mois à six ans. Précisez lâge des enfants que vous accueillez en ce moment et les horaires de laccueil mon agrément date de. Modéle De Lettre De Demande Dextension Modèle De Lettre Autorisation Pour Travaux Damélioration Un Nouveau Formulaire Dagrément Casamape Retrait Dagrément De Votre Assistante Maternelle Vous Modèle De Lettre Pour Travaux Inachevés Modèle Gratuit De Créatif Modele Lettre Demande Extension Agrement Lettre Lettre Pour Appuyer Une Demande De Place En Creche Agrément Assistant Maternelle Exemple De Osiris Demande De Travaux En Copropriété Modèle De Lettre Et Modèle gratuit de lettre pour une assistante maternelle qui souhaite demander au conseil général une dérogation temporaire de lagrément pour un enfant. Exemple de lettre pour demander une extension dagrément. Vous y indiquerez le nom des enfants déjà sous votre responsabilité et les conditions daccueil du nouvel enfant. Nous vous proposons donc ce modèle de lettre pour obtenir lextension de son agrément auprès du conseil général. Lettre de demande dextension agrément dassistant maternel. Lettre de demande dextension dagrément une extension dagrément sert lorsquon vient dêtre agréée et quon à le droit de garder un seul enfant alors que par exemple on à une offre pour une fratrie. Voir aussi un exemple pour demander une dérogation temporaire. Contactez votre unité agrément pour indiquer un changer de situation faire une demande de modificationextension dagrément les unités agrément elles évaluent les candidatures à lagrément assurent un suivi des assistantes maternelles et peuvent répondre aux questions sur laccueil de lenfant. Conseils dutilisation de la lettre joindre à la demande lattestation dagrément délivrée par le conseil général. N dagrément et date date objet. Exemple de courrier dune assmat pour une dérogation de la capacité daccueil. Cette extension permet de ne pas séparer les deux frères. Vous remplacez un assistant maternel indisponible et demandez une extension temporaire de lagrément pour accueillir temporairement plus de 3 enfants. Ce sont les informations sur exemple de lettre pour demander une extension dagrément que l'administrateur peut collecter. L'administrateur blog Le Meilleur Exemple 2019 collecte également d'autres images liées exemple de lettre pour demander une extension dagrément en dessous de cela. Dossier Type Pour L Obtention Et Le Maintien De L Agrément Exonérations Exonérations Fiscale Et Douanière Obtenir L Exemple Lettre De Motivation Demande De Bourse Stage Créatif Lettre De Demande Dextension Dagrément Assistant De Valeur Modèle Lettre Demande De Renouvellement Dagrément Code De Procedures Des Produits Pesticides A Usage Agricole Créatif Lettre De Demande Dextension Dagrément Assistant Modèles De Lettre Motivation Exemples De Cv Et Discours Recours Retrait Et Annulation De Pc Les 3 Risques à Lettre Demande Dextension Agrément Profession 9 Exemple De Lettre Administrative Tourofcalifornia Santacruz Assistant Maternel Les étapes Administratives Pour Avoir L Modelé De Courrier Demande Dextension Dagrement Doc Pdf Assistant Maternel Les étapes Administratives Pour Avoir L C'est tout ce que nous pouvons vous informer sur le exemple de lettre pour demander une extension dagrément. Merci de visiter le blog Le Meilleur Exemple 2019.
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