Faute de sources fiables à l'époque des événements, les chiffres de la PremiÚre guerre mondiale sont souvent difficiles à établir avec certitude, et peuvent varier fortement selon les historiens. Ils sont généralement trÚs approximatifs. L'AFP a retenu les chiffres aujourd'hui les plus communément admis, ou des fourchettes lorsque les écarts entre les estimations sont trop importants. Plus de 70 pays belligérants Ce chiffre est quelque peu anachronique, la plupart de ces pays n'étant pas encore indépendants mais intégrés aux six empires ou puissances coloniales - Grande-Bretagne, France, Russie, Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire ottoman- au centre du conflit. En fait, seules une dizaine de nations indépendantes se retrouvent en guerre à l'été 14, les autres rejoignant le conflit progressivement, à l'instar de l'Italie en 1915 ou des Etats-Unis en 1917. Mais elles rassemblent plus de 800 millions d'habitants, la moitié de la population mondiale de l'époque. Une vingtaine de pays seulement parviendront à demeurer neutres tout au long du conflit, pour l'essentiel en Amérique latine et en Europe du nord. 70 millions de soldats Quelque 20 millions d'hommes sont mobilisés par les belligérants au début de la guerre en 1914, mais ce chiffre va croßtre réguliÚrement, pour arriver à un total de 70 millions sur l'ensemble du conflit. Plus de 8 millions d'hommes seront mobilisés en France, 13 millions en Allemagne, 9 millions en Autriche-Hongrie, 9 millions en Grande-Bretagne colonies comprises, 18 millions en Russie, 6 millions en Italie, 4 millions aux Etats-Unis. 2 millions de soldats seront recrutés dans l'empire britannique -surtout en Inde- et dans les colonies françaises d'Afrique et Afrique du nord hommes. 10 millions de combattants tués Le conflit fera au total 10 millions de morts et 20 millions de blessés parmi les soldats. La répartition des tués et des blessés par pays - France 1,4 million 4,2 millions, - Allemagne 2 millions 4,2 millions, - Autriche-Hongrie 1,4 million 3,6 millions, - Russie 2 millions 5 millions, - Grande-Bretagne et son empire 2 millions, - Italie un million, - Empire ottoman Proportionnellement, la petite armée serbe subit les pertes les plus terribles morts et blessés, les trois quarts de ses effectifs. Les batailles emblématiques de Verdun et de la Somme, en 1916, feront respectivement et victimes -morts, blessés et disparus- des deux cÎtés. Mais c'est le début de la guerre qui sera le plus meurtrier soldats français sont tués le 22 août 1914, journée la plus meurtriÚre de toute l'histoire de l'armée française. 70 % des morts et blessés sont victimes de tirs d'artillerie, et 5 à 6 millions resteront mutilés. Les gaz de combat, utilisés pour la premiÚre fois en 1915, ne feront "que" morts mais marqueront profondément la mémoire du conflit. Des millions de civils morts La guerre de mouvement à l'est, les exodes, les famines, puis la guerre civile en Russie et les conflits régionaux de l'aprÚs-guerre pourraient avoir fait 5 à 10 millions de morts parmi les populations, selon les estimations de certains historiens. Un chiffre qui inclut entre 1,2 et 1,5 million d'Arméniens -le chiffre est disputé- dans l'empire ottoman. A la fin de la guerre, une pandémie mondiale de grippe dite "espagnole" fera encore des dizaines de millions de victimes en Europe. D'autres chiffres 6 millions de prisonniers. 20 millions de civils sous un régime d'occupation en 1915. Cette occupation, allemande, austro-hongroise ou bulgare, concerne pour l'essentiel la Belgique, la France, la Pologne et la Serbie. 10 millions de réfugiés dans toute l'Europe. 3 millions de veuves et 6 millions d'orphelins. 1,3 milliard d'obus tirés durant le conflit. 10 milliards de lettres et colis entre les combattants du front ouest et leurs familles. Le coût de la guerre représente 3 à 4 fois le montant du PIB des pays européens, qui sortiront ruinés du conflit. 28/09/2018 120357 - Paris AFP - © 2018 AFP
réaliserune carte mentale p88. je vérifie mes connaissances p89 : Th2-Ch5) La guerre froide, un monde bipolaire (1947-1989) fiche d'objectifs. fiche les deux blocs. fiche synthÚse Berlin . Je révise. réaliser une capsule vidéo p106 . je vérifie mes connaissances p107 : Th2-Ch6) Indépendance et construction de nouveaux Etats . fiche d
EVALUATION 3eme 31 Juillet 2019 RĂ©digĂ© par Estelle uginet et publiĂ© depuis Overblog TĂ©lĂ©charger EVALUATION HISTOIRE 3e4 2017 2018 version sans amĂ©nagement TĂ©lĂ©charger EVALUATION HISTOIRE 1 dys 2017 2018 version amĂ©nagement DYS TĂ©lĂ©charger Correction Evaluation H1 TĂ©lĂ©charger fiche Ă©lĂšve 1 chrono partie 1 du cours chronologie TĂ©lĂ©charger fiche Ă©lĂšve 2 civil arriĂšre gĂ©nocide TĂ©lĂ©charger fiche Ă©lĂšve 2 vie poilu partie 2 la vie dans les tranchĂ©es TĂ©lĂ©charger Correction synthĂšse correction dĂ©veloppement construit sur la vie dans les tranchĂ©es TĂ©lĂ©charger fiche Ă©lĂšve 3 bilan guerre partie 3 TĂ©lĂ©charger sĂ©quence 1 grille annalyse analyse de sĂ©quence C'est pas sorcier - GUERRE DE 14-18La chaine officielle de l'Ă©mission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la dĂ©couverte et de la science. Sur huit millions de mobilisĂ©s entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeun... pas sorcier sur la 1Ăšre GM! toujours trĂ©s chouette et utile! Apocalypse la PremiĂšre Guerre mondialeApocalypse, la PremiĂšre Guerre mondiale retrace, en 5 Ă©pisodes, l'histoire de la guerre totale qu'a Ă©tĂ© la Grand Guerre. DĂ©couvrez ce qui a menĂ© l'Europe, puis le monde Ă la guerre, le quoti... sĂ©rie APOCALYPSE Ă utiliser en classe Partager cet article Repost0 Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Vous aimerez aussi EVALUATION G 3 EVALUATION H 3/H 4 EVALUATION G 1 les aires urbaines avec sujet brevet 2017 EVALUATION G 2 Cours H 1 civils et militaires dans la 1GM Commenter cet article LaPremiĂšre Guerre Mondiale est une guerre marquĂ©e par la violence de masse. Cette grande guerre dĂ©bute le 28 juillet 1914 en Europe suite Ă l'assassinat de lâarchiduc autrichien François Le retour Ă©motions mixtes et amertume - Collection privĂ©e Collecte RTBF © PassĂ© les signatures du premier traitĂ© de paix et lâannonce de la victoire alliĂ©e sur lâAllemagne, que sâest-il passĂ© pour les soldats de la Grande Guerre? Et plus largement, que sâest-il passĂ© pour certaines catĂ©gories de civils touchĂ©s par la guerre et Ă©loignĂ©s du pays? Il y a une tendance Ă l'oublier mais il y a plusieurs âretoursâ. Le retour auquel on pense le plus, bien Ă©videmment, est celui des soldats, qui quelques jours auparavant Ă©taient encore en train de se battre sur le front et qui n'en peuvent plus, mais il y a aussi celui des internĂ©s qui ont attendu la fin du conflit aux Pays-Bas ou en Suisse, celui des prisonniers retenus en Allemagne depuis leur captivitĂ© et enfin, celui des rĂ©fugiĂ©s civils n'Ă©tant pas encore rentrĂ©s au pays et ayant passĂ© la totalitĂ© du conflit dans un pays alliĂ© ou neutre. Et Ă cĂŽtĂ© de cela, il y a Ă©galement un autre "retour" celui du retour Ă la vie quotidienne dans un pays libĂ©rĂ©, occupĂ© pendant quatre ans par des autoritĂ©s Ă©trangĂšres. C'est aussi une forme de retour qu'il ne faut pas oublier. Cet "aprĂšs-guerre" sera perçu et gĂ©rĂ© diffĂ©remment selon les diffĂ©rentes catĂ©gories auxquelles le citoyen belge appartient. Le soulagement de novembre 1918 laisse place Ă des pĂ©riodes et, surtout, Ă des situations personnelles complexes que nous vous proposons d'effleurer dans cet article. Si beaucoup de secrets sont restĂ©s dans lâintimitĂ© des familles, la pudeur et le traumatisme ne sont pas libres de paroles en ce dĂ©but de XXe siĂšcle, on peut parfois avoir un aperçu de comment sâest dĂ©roulĂ© le retour du soldat dans son foyer par certaines archives privĂ©es, archives de presse ou documents officiels tout en se rappelant quâen Belgique, une minoritĂ© dâhommes seulement a âfaitâ la guerre. La fin de la guerre fut l'occasion de diffuser de nombreux objets... Dans l'intimitĂ© du soldat qui revient Le retour du soldat dans son foyer ne s'est pas fait en un bloc. Tous les soldats ne rentrent pas tous en mĂȘme temps dans leur foyer. Certains sont dĂ©jĂ rentrĂ©s, de par les blessures ou les maladies qu'ils ont subies. D'autres seront dĂ©finitivement dĂ©mobilisĂ©s en 1919 mais auront dĂ©jĂ droit Ă une dizaine de jours de permission en dĂ©cembre 1918 afin de revoir leur famille quâils nâont, en gĂ©nĂ©ral, plus revue depuis quatre ans. Il y a aussi une distinction Ă faire entre les soldats volontaires et les militaires de carriĂšre. Beaucoup dâailleurs nâauront dâabord que des simples permissions pour les fĂȘtes de fin dâannĂ©e. Si il est certain que les premiers moments de retrouvailles furent joyeux, mĂȘlant le bonheur de la fin de la guerre Ă celui de retrouver son proche en vie, un sentiment de tristesse les envahit parfois si un membre dâune fratrie rentrait seul ou si le deuil Ă©tait venu frapper le foyer pendant la guerre. Câest surtout la rĂ©union tant attendue des familles dans un territoire enfin libĂ©rĂ© du joug allemand que lâon fĂȘte. Un type de retour fut particuliĂšrement Ă©mouvant celui de la dĂ©couverte par le soldat d'enfants qu'il n'a jamais connus car au front lors de la naissance de ceux-ci. C'est le cas de Fernande Burniaux nĂ©e en mars 1915 et qui a trois ans Ă la fin de la guerre. Elle l'attend et l'espĂšre et est tout Ă la joie de rencontrer ce papa qu'elle ne connaĂźt pas mais dont on lui a tant vantĂ© la bravoure et le sacrifice d'avoir passĂ© tant de temps loin des siens. Pour ce sujet des enfants nĂ©s pendant la guerre, la plupart du temps en 1915, il n'existe aucune donnĂ©e chiffrĂ©e ni aucune Ă©tude approfondie. Mais la simple Ă©vocation de l'exemple d'un pĂšre revenant du front aprĂšs plusieurs annĂ©es de guerre et dĂ©couvrant un enfant qu'il n'a jamais connu suffit Ă rendre contagieuse l'Ă©motion qui a dĂ» Ă©treindre ces familles mĂȘme si, on s'en doute, il a dĂ» y avoir des familles dans ce cas oĂč le pĂšre n'est jamais revenu⊠TĂ©moin de ces tristes lendemains de victoire M. Moreau, un soldat du 6e de Ligne se prĂ©cipita Ă son domicile dâIxelles dĂšs son retour dans la capitale tout Ă la joie de retrouver son Ă©pouse pour apprendre par un voisin le dĂ©cĂšs de celle-ci des suites de maladie. Ivre de tristesse, il fut recueilli par un agent de quartier qui sâoccupa de lui et le mit en rapport avec la famille sâĂ©tant occupĂ©e de ses enfants pendant son absence. Les journaux, bien sĂ»r, ne manquĂšrent pas lâoccasion de relater le chagrin Ă©norme de ce brave sous le titre " Le triste retour d'un hĂ©ros ". CâĂ©tait bien entendu Ă©galement lâoccasion pour la presse, enfin libĂ©rĂ©e, dâenfoncer le clou sur les mĂ©faits allemands qui non seulement dĂ©truisirent le pays mais sĂ©parĂšrent ceux qui sâaiment. Dâautres retours furent synonymes de dĂ©convenues dĂ©couvertes de liaisons extra-conjugales et dâenfants adultĂ©rins. TrĂšs vite, des voix sâĂ©lĂšvent pour quâĂ lâaffront ne soit pas rajoutĂ© le caractĂšre pĂ©nible dâune longue sĂ©paration. Les anciens combattants obtiennent des facilitĂ©s pour divorcer mais cela nâempĂȘchera pas des drames de se dĂ©rouler parfois mĂȘme aprĂšs une longue pĂ©riode. Le divorce nâĂ©tant ni une chose facile ni un acte socialement bien acceptĂ© dans la sociĂ©tĂ© du dĂ©but du XXe siĂšcle. Un soldat prisonnier blessĂ© puis prisonnier en Allemagne fit la dĂ©sagrĂ©able dĂ©couverte de la liaison adultĂ©rine de son Ă©pouse une fois de retour dans son Hainaut natal. Il dĂ©couvrit que non seulement celle-ci l'avait trompĂ© pendant la guerre mais Ă©galement quâelle avait eu deux enfants de cette union, nĂ©s respectivement en 1916 et en 1918. L'Ă©poux sembla d'abord pardonner et vouloir reprendre " la vie d'avant ", ce quâil fit pendant une bonne annĂ©e jusqu'Ă ce qu'il apprenne que cette liaison n'avait en fait jamais cessĂ©. C'en fut trop et dans un accĂšs de rage, il s'en prit Ă lâamant de sa femme. Il fut arrĂȘtĂ© et condamnĂ© pour cela mais son statut dâancien combattant et les circonstances du drame furent pris en compte. Le changement de lĂ©gislation relatif au divorce Ă©tait peut-ĂȘtre une chose nĂ©cessaire mais cela ne pouvait pas tout empĂȘcher non plus. LĂ Ă©galement, la presse montra du doigt "les vilaines" qui avaient osĂ© non seulement commettre un adultĂšre mais pis encore, trompĂ© un soldat pendant que celui-ci dĂ©fendait le pays contre l'envahisseur. Tout ceci laissa de pĂ©nibles sĂ©quelles et pour les soldats ayant passĂ© de longs mois au front, le quotidien post-guerre sera aussi fait de cauchemars, de rĂ©miniscences et de consĂ©quences physiques et morales graves dus la guerre. Pour lâentourage Ă©galement, il nây a aucun encadrement. Il est implicitement demandĂ© aux familles de soutenir leur soldat mais Ă notre connaissance rien n'a Ă©tĂ© communiquĂ© en ce sens. Souvent un grand silence sâinstalle Ă propos de ce qui sâest passĂ© âlĂ -basâ. Parfois par pudeur ou par protection des ĂȘtres aimĂ©s. Ce nâest pas non plus le genre de sujet que lâon peut aborder aisĂ©ment avec des femmes. Souvent aussi, câest par traumatisme et peur de ne savoir contrĂŽler des Ă©motions qui iraient du dĂ©sespoir Ă la noire colĂšre. Une chape de plomb vient recouvrir la mĂ©moire de lâancien poilu et ses souvenirs de guerre. Lâancien soldat garde ses Ă©vocations pour dâautres lieux que la famille les sociĂ©tĂ©s dâanciens combattants et les fraternelles. Peut-ĂȘtre estime-t-il Ă©galement que seuls des pairs ayant vĂ©cu la mĂȘme chose que lui sont Ă mĂȘme de le comprendre⊠La famille de Louis Fabry tĂ©moigne que celui-ci parlait peu de âsaâ guerre alors quâil en a pourtant notĂ© les moindres dĂ©tails dans de prĂ©cieux carnets. La mĂȘme chose pour Robert Descamps, prisonnier en Allemagne, qui ne racontera rien de sa captivitĂ© autrement que sur des carnets quâil ne montrait pas Ă sa famille. DĂšs lors, il y a aussi une diffĂ©rence qui sâinstalle entre ce que lâentourage imagine quâil sâest passĂ© pour âsonâ soldat, ce que le soldat a effectivement vĂ©cu, et ce quâil en garde comme souvenirs. Ce nâest que plus tard que les expĂ©riences de guerre seront parfois partagĂ©es, plutĂŽt avec les petits-enfants, et encore, il convient de sâinterroger sur la maniĂšre dont le rĂ©cit a Ă©tĂ© transmis ainsi que sur la façon dont lâimaginaire sâest rĂ©appropriĂ© celui-ci. Pour les veuves et les orphelins de guerre, soldats ou civils, il nây a Ă©videmment pas de rĂ©cit direct et on vit dans le souvenir constant de lâabsent. La fille de Monsieur Clausse, victime civile de Ethe, nâaura de cesse dâinterroger sa vie durant les personnes qui auraient pu connaĂźtre son papa et lui raconter sa vie. Cela deviendra une obsession pour certains jusquâĂ leur mort. Les dĂ©marches pour obtenir pensions et ristournes occupent les journĂ©es mais le dĂ©funt est toujours lĂ . Les victimes civiles seront bien sĂ»r Ă©galement honorĂ©es mais auront dans la hiĂ©rarchie des hĂ©ros la seconde place aprĂšs les soldats tombĂ©s au champ dâhonneur. Un "Guide de l'invalide" comme bĂ©quille les blessĂ©s de guerre et leur famille Pour les soldats revenus infirmes du front, une autre vie commence faite de soins, de rééducations et de revalidations. Cette nouvelle vie commence dâailleurs pour beaucoup avant mĂȘme la fin de la guerre. Les invalides servent Ă©galement la propagande et incarnent le courage et l'abnĂ©gation. On montre en exemple dans la presse un grave mutilĂ© de l'ambulance du Palais Royal qui " avait manifestĂ© un profond dĂ©sespoir et un grand abattement ayant dĂ» subir l'amputation d'une jambe mais dĂ©jĂ on s'occupait de lui, on lui apprit la cordonnerie et avec le travail revint le goĂ»t Ă la vie et l'espoir de ne pas ĂȘtre seul Ă la traverser". Un comitĂ© se met en place pour trouver Ă ces braves une Ă©pouse qui les aimera malgrĂ© l'infirmitĂ© et qui les soutiendra. La victoire alliĂ©e et la fin de lâoccupation permettent dâorganiser plus solidement les institutions dâaide aux mutilĂ©s et invalides de guerre. Les âanciensâ peuvent trouver dans les diffĂ©rentes Ă©ditions du â Guide de lâinvalideâ, publiĂ© par les autoritĂ©s belges, toutes les informations pouvant les aider Ă se soigner et Ă obtenir une allocation de subsistance voire un travail. Un tableau dresse des possibilitĂ©s de reclassement selon les infirmitĂ©s les sans-voix peuvent par exemple faire du travail de bureau et communiquer par Ă©crit si ils ont leurs deux mains valides tandis que les amputĂ©s des bras ou dâune jambe peuvent ĂȘtre affectĂ©s Ă un bureau dâaccueil de visiteurs dans une administration. Cette longue liste tĂ©moigne du souci de vouloir reclasser le plus grand nombre Ă des tĂąches Ă la mesure de leurs compĂ©tences physiques et morales. Ces instructions officielles sont diffusĂ©es afin de pouvoir reclasser les infirmes, souvent dans des postes de fonctionnaire créés spĂ©cialement pour eux et Ă©viter des vagues de mĂ©contentement de la part de ces anciens ayant tant donnĂ©. Pour dâautres invalides de guerre, des ateliers de rééducation professionnels sont mis en place, leur permettant dâacquĂ©rir de nouveaux talents avec, comme but, de sâinstaller Ă son compte par la suite. Cette rĂ©intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ© sera diversement vĂ©cue certains âferont avecâ , essayant au mieux de trouver une place dans une sociĂ©tĂ© ravie dâĂȘtre du cĂŽtĂ© des vainqueurs mais dont il nâest pas du tout assurĂ© quâelle puisse en accepter les consĂ©quences sur le long terme, dâautres ne supporteront pas du tout âlâaprĂšsâ et iront jusquâĂ la folie voire le drame irrĂ©parable. Pour les fins de vie ou les invalides non concernĂ©s par le reclassement, plusieurs Ă©tablissements ouvrent leurs portes soutenus par des gĂ©nĂ©reux donateurs et la belle sociĂ©tĂ© principalement bruxelloise un home ouvre ses portes en 1937 Ă Uccle et un autre home, lui aussi bruxellois, permettra Ă une dizaine de couples de finir leurs vieux jours ensemble mais cette institution reste une exception. La guerre administrative DĂšs la remise en route du pays, on organise les aides aux anciens combattants pour y avoir droit, le soldat, ou ses ayants droit, doit remplir un dossier avec de multiples informations comme le nombre de prĂ©sences au front, le temps de prĂ©sence Ă lâarriĂšre, les blessures ou maladies contractĂ©es Ă la guerre ainsi que les Ă©ventuelles condamnations encourues pendant la durĂ©e de la guerre. Les soldats ne possĂšdent pas toujours toutes ces informations et cela ne facilite pas les choses. Une vĂ©ritable guerre de âpaperasseâ sâenclenche alors. âMonsieur le Ministre, Je viens respectueusement solliciter de votre haute bienveillance la faveur d'obtenir la carte de feu ainsi que la croix de feu y affĂ©rente. Je crois avoir droit Ă cette distinction honorifique. Je suis porteur de huit chevrons de front. J'ai passĂ© presque toute la guerre au front. Pendant plus de trente mois, je fus attachĂ© comme brancardier effectif Ă une unitĂ© combattante." Ainsi Ă©crit Jean de Groof, instituteur dans la rĂ©gion bruxelloise, afin de solliciter son droit dâobtenir une Croix de feu, dĂ©coration qui rĂ©compense les soldats ayant passĂ© une longue pĂ©riode au front. Ceci n'est qu'un maigre exemple parmi des milliers, demandant des nouvelles de leur pension non payĂ©e, de leurs dĂ©corations, etc Ces courriers se succĂšdent et se ressemblent tous assez la plainte de la lenteur de l'administration Ă traiter leur dossier et le sentiment d'avoir tant donnĂ© pour le pays et d'avoir tant Ă attendre pour obtenir des droits. Outre ces procĂ©dures, il faut Ă©galement suivre les demandes pour les dĂ©corations, accompagnĂ©es du rĂ©cit souvent succinct du soldat et de son parcours de guerre, surtout si celui-ci a Ă©tĂ© fait prisonnier. On lui demandera alors des dĂ©tails de sa capture, des tĂ©moignages des autres soldats ou supĂ©rieurs prĂ©sents lors de celle-ci. Ces dĂ©marches lassent et pĂšsent sur le quotidien des familles on trouve dans les archives des dossiers personnels de l'armĂ©e, des lettres qui parfois peuvent prendre un ton trĂšs amer. La reconnaissance est nationale et patriote mais individuellement, les anciens peuvent se sentir ignorĂ©s ou mĂ©compris. Les anciens combattants se retrouvent dans diverses associations de vĂ©tĂ©rans et fĂ©dĂ©rations. Souvent par localitĂ© ou rĂ©giment, ils organisent diffĂ©rentes activitĂ©s sociales ou culturelles qui leur permettent de se retrouver entre personnes ayant eu le mĂȘme vĂ©cu pendant la guerre mais il sâagit dâune minoritĂ© la plupart des anciens ne participeront pas Ă cette âfraternisationâ dâaprĂšs-guerre. Ces associations ne sont pas toujours trĂšs unies d'ailleurs, des rivalitĂ©s et des difficultĂ©s interpersonnelles s'installent, sauf quand il s'agit d'Ă©voquer la gloire du roi des Belges Albert 1er, le Roi Chevalier, dĂ©cĂ©dĂ© en 1934. Toutes saluent alors unanimement leur chef d'armĂ©e et l'Ă©motion est d'autant plus vive que son dĂ©cĂšs est inopinĂ© et que le souverain bĂ©nĂ©ficie encore d'une image trĂšs positive. Image, par ailleurs, conservĂ©e jusqu'Ă nos jours. Se souvenir ou oublier ? PartagĂ©s entre ceux qui prĂ©fĂšrent mettre de la distance entre les Ă©vĂšnements de 14-18 et leur vie dâaprĂšs et ceux qui choisissent de sâinvestir dans des associations dâanciens ou de patriotes, les anciens de la Grande Guerre ne forment pas un groupe social uniforme. Ceux des anciens combattants qui sâinvestissent dans les fraternelles sont de toutes les commĂ©morations dâaprĂšs-guerre. Toute lâexistence de certains de ces ex-soldats tourne autour de leur statut dâancien combattant. Câest du moins lâimage quâon leur renvoie et câest une chose assez lourde Ă vivre mais quâils considĂšrent comme un devoir dâautant que pour certains sâajoutent Ă cela, les infirmitĂ©s qui marquent de maniĂšre indĂ©lĂ©bile lâancien combattant dans sa vie sociale. Câest une façon pour eux de rendre hommage Ă leurs frĂšres dâarmes et Ă la patrie mais câest Ă©galement un moment de communion pour les soldats - ils retrouvent leurs camarades de rĂ©giment - et pour la communautĂ© commune, paroisse⊠qui se retrouve autour des familles des disparus pour se souvenir de lâoccupation encore fraĂźche dans les mĂ©moires. Mais peu Ă peu, lâengouement gĂ©nĂ©ral qui avait suivi les annĂ©es de guerre sâestompe. Le temps fait son Ćuvre et Ă la fin des annĂ©es 20, on assiste dĂ©jĂ Ă une "baisse d'engouement" pour le souvenir de la guerre. Outre la question de l'amnistie qui a choquĂ© certains anciens combattants venus d'ailleurs manifester avec force leur dĂ©sapprobation, chez dautres est constatĂ© un rejet total pour la chose militaire, voire un fervent sentiment antimilitariste. Et puis, les consĂ©quences de la guerre font leur oeuvre et beaucoup dĂ©cĂšdent des suites de leur invaliditĂ© ou des affections attrapĂ©es dans les tranchĂ©es. Plus tard, une autre guerre viendra apporter son lot de douleurs et de victimes, et les victimes de la Grande Guerre seront quelque peu effacĂ©s. MalgrĂ© une poignĂ©e dâirrĂ©ductibles, ces moments de recueillement collectif tomberont peu Ă peu dans lâoubli, loin des grandes foules de lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre. Les parcours des combattants, aussi variĂ©s furent-ils, seront parsemĂ©s dâembĂ»ches personnelles, administratives et idĂ©ologiques et certains en garderont un profond ressentiment jusquâĂ la fin de leurs jours. Les parcours des combattants, aussi variĂ©s furent-ils, seront parsemĂ©s dâembĂ»ches personnelles, administratives et idĂ©ologiques et certains en garderont un profond ressentiment jusquâĂ la fin de leurs jours Le retour des prisonniers " Mon enfant ne me reconnaissait pas. Cette nuit-lĂ , j'ai pleurĂ© toute la nuit " Ces mots anonymes d'un pĂšre dĂ©crivant la premiĂšre nuit de retour dans son foyer aprĂšs son temps de captivitĂ© de six mois en Allemagne et son retour en janvier 1915 dĂ©crivent les sentiments qui ont pu habiter les hommes Ă leur retour chez eux. Ils tĂ©moignent dâun certain sentiment de dĂ©possession quant Ă lâautoritĂ© parentale que de dĂ©compensation de six longs mois dâemprisonnement. Plus tĂŽt dans la journĂ©e, câest un autre enfant de sa famille qui lâavait accueilli aux cris de â Papa, papaâ en le serrant tellement fort que âtout le monde qui nous regardait pleurait autant que nousâ. Entre ces deux enfants, le temps qui permet l'oubli chez les plus jeunes. Ce tĂ©moignage, on s'en doute, n'est ni unique ni transposable Ă l'ensemble des vĂ©cus personnels de ces pĂšres partis Ă la guerre mais tĂ©moigne de l'Ă©motion qui pouvait Ă©treindre les hommes dans leurs retrouvailles avec leurs proches. Les prisonniers, soldats, revenus en Belgique aprĂšs lâarmistice nâen mĂšnent pas large bien sĂ»r, ils ont pour eux leur statut de victime des Allemands mais personne nâest lĂ pour les acclamer. Cet effet est d'autant plus fort que leur retour se fait au compte-gouttes. Leur arrivĂ©e mĂȘme en Belgique est assez Ă©tonnante. Un groupe arrivant prĂšs de la rue de Louvain est abandonnĂ© Ă son sort. Il y a parmi eux des malades et des hommes trĂšs affaiblis. Lâun dâentre eux, un avocat en meilleur Ă©tat physique que les autres, sâadresse Ă un commissariat pour obtenir asile pour lui et ses compagnons. Cette scĂšne lugubre, relatĂ©e par la presse du jour, se passe pourtant au mĂȘme moment que les grands cortĂšges sur les boulevards bruxellois ! Quel contraste avec lâaccueil triomphal fait aux troupes aux cĂŽtĂ©s desquelles se sont battus ces mĂȘmes prisonniers ! La population civile sâĂ©tant investie dans lâaide Ă lâarmĂ©e transfert de courrier ou de personnes nâaura que peu ou pas de reconnaissance aprĂšs-guerre. Seule exception les civils fusillĂ©s qui rejoindront les soldats au panthĂ©on des hĂ©ros de guerre. Tous les soldats ne rentrent pas tous en mĂȘme temps dans leur foyer. Il y a aussi une distinction Ă faire entre les volontaires, dĂ©mobilisĂ©s dĂ©but 1919 et les militaires de carriĂšre Le retour des rĂ©fugiĂ©s DĂšs la signature des accords de paix, les puissances Ă©trangĂšres manifestent leur volontĂ© de voir les ressortissants belges retourner au pays. Une vaste campagne de recensement est alors organisĂ©e dans les principaux pays concernĂ©s France, Grande-Bretagne, Pays-Bas afin dâorganiser au mieux le retour et de ne pas ĂȘtre confrontĂ© Ă des mouvements importants et incontrĂŽlĂ©s de population. Pour ces personnes, ayant passĂ© les quatre annĂ©es de guerre dans un pays Ă©tranger, le retour sera synonyme dâincomprĂ©hension. Ils sont critiquĂ©s pour ne pas avoir vĂ©cu la mĂȘme guerre que les autres. De plus, bien souvent, leur habitation nâest plus fonctionnelle et ils ont perdu leurs biens. Il faut donc leur construire en urgence des baraquements de fortune dont la rĂ©alisation sera lente et malaisĂ©e ou faire venir des Pays-Bas les baraquements utilisĂ©s pour loger les familles belges. Certains rĂ©fugiĂ©s ne rentreront pas et sâinstalleront dans leur pays dâaccueil, principalement en France, facilitĂ© linguistique oblige. On assistera Ă©galement aprĂšs-guerre Ă une immigration importante vers les Etats-Unis, pays de cocagne, Ă©loignĂ© des tourments europĂ©ens. Pour ces personnes ayant passĂ© les quatre annĂ©es de guerre dans un pays Ă©tranger, le retour sera synonyme dâincomprĂ©hension La reconstruction En vue de la reconstruction des bĂątiments, le Fonds Albert 1er est mis en place dĂšs 1915. Son conseil dâadministration qui regroupe mĂ©cĂšnes et Ă©lites du pays rĂ©flĂ©chit Ă la meilleure façon de reconstruire les rĂ©gions dĂ©vastĂ©es et surtout, de donner un habitat dĂ©cent Ă la population. On se dĂ©cida pour des structures temporaires faites de panneaux en bois interchangeables installĂ©s sur une base de briques avec deux possibilitĂ©s la maisonnette de 6 mĂštres sur 6 ou celle, comprenant une chambre de plus, de 9 mĂštres sur 6. Ces petites maisons prĂ©fabriquĂ©es seront ainsi installĂ©es principalement en Flandre Occidentale et permettront Ă sinistrĂ©s de trouver un abri aprĂšs-guerre. Des baraquements seront aussi installĂ©s dans les villes ayant connu les plus gros dĂ©gĂąts en Wallonie, Ă VisĂ© notamment. Certains de ces baraquements furent directement importĂ©s des villages de rĂ©fugiĂ©s belges construits Ă cĂŽtĂ© des camps dâinternement aux Pays-Bas et dans le mĂȘme esprit on pensa Ă crĂ©er aux alentours Ă©coles, salles communes et lieux de culte. LâOffice des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es se chargera lui du recensement des dommages de guerre, principalement les dommages causĂ©s aux bĂątiments par les destructions et incendies et opĂ©rera un classement minutieux par commune de lâensemble des biens. Le Fonds Albert 1er sera dissous dans les annĂ©es 30 mais plus globalement, le processus de reconstruction prendra des annĂ©es et fera lâobjet de polĂ©miques ardentes dues, entre autres, Ă la destination des fonds affectĂ©s, chaque Ă©lu voulant que sa circonscription soit prioritaire. Le prĂ©judice matĂ©riel de quatre annĂ©es de guerre, sâil fut Ă©norme, nâaura pas de commun Ă©quivalent avec les traces psychologiques laissĂ©es par le fait dâavoir tout perdu. Emouvant ou difficile, le retour des hommes posera bien des problĂšmes logistiques ou moraux mais Ă lâheure de lâamnistie, câest dâabord la joie qui domine. Le bonheur de retrouver les siens et dâenfin ĂȘtre libre dans son propre pays. Les problĂšmes surgiront par la suite ils seront dâordre privĂ© ou institutionnel mais nâempĂȘcheront pas lâhommage dâune nation Ă ses annĂ©es de guerre et Ă ses fils disparus, et ce mĂȘme si cet hommage perdit de son Ă©clat avec la Seconde Guerre mondiale et le travail du temps. 1 SAVOIR. a. DĂ©finition. La PremiĂšre Guerre mondiale est un conflit entre nations europĂ©ennes qui a durĂ© de 1914 Ă 1918 et qui est devenu mondial par la participation des colonies et lâentrĂ©e en guerre des Ătats-Unis. b. Explications. Au dĂ©but du 20 e siĂšcle, les pays europĂ©ens sont en trĂšs forte concurrence. La PremiĂšre Guerre Mondiale par 1. AprĂšs la En 1920, la SociĂ©tĂ© des Nations est créée. C'est une organisation internationale créée pour empĂȘcher les nouvelles guerres. Mais c'est un Ă©chec car elle n'a pas de forces armĂ©es pour se faire respecter et les Etats Unis refusent d'y Le 11 novembre est devenu un jour fĂ©riĂ©. Ce jour lĂ , on organise partout en France des commĂ©morations, c'est Ă dire des cĂ©rĂ©monies du souvenir. Ces commĂ©morations servent Ă se souvenir des dĂ©gĂąts terrible de la Grande Guerre de 14-18. Partout en France, on dĂ©pose des fleurs devant les monuments aux morts pour honorer la mĂ©moire des disparus. 2. La fin de la En 1918, l'Allemagne est finalement vaincue. Et l'Armistice fut signĂ©e le 11 novembre La guerre aura fait des millions de morts 13 million environ 1,4 millions de morts français ce qui reprĂ©sente 4 français sur 100. Cette guerre sera appelĂ©e la "Grande Guerre". Les soldats morts sont souvent jeunes. Et un certain nombre de soldats morts au front ne peuvent pas ĂȘtre identifiĂ©s. Pour leur rendre hommage, une tombe Ă la mĂ©moire du soldat inconnu est installĂ©es sous l'Arc de Triomphe Ă Les nombreux soldats morts entrainent une chute des naissances dans les annĂ©es qui Beaucoup de combattants rentrent chez eux blessĂ©s ou mutilĂ©s. Presque toutes les familles sont touchĂ©es. Il y a aussi beaucoup de veuves et d'orphelins de guerre. 3. Les causes de la En 1914, l'Europe est divisĂ© en 2 blocs Le plus ancien la triple Alliance qui regroupe L'empire allemand, L'empire d'Autriche Hongrie et La France Ă rĂ©ussi Ă constituĂ© le bloc rival en s'alliant avec la Russie et le Royaume-Uni. Cet ensemble forme la triple Le 28 juin 1914, Ă Sarajevo, l'assasinat de l'archiduc François-Ferdinand, hĂ©ritier du trĂŽne austro-hongrois, par un Bosniaque liĂ© Ă la Serbie, met le feu aux poudre. Le 28 juillet, l'Autriche-Hongrie dĂ©clare la guerre Ă la Serbie, alliĂ©e de la Russie 4. Comment est-elle devenue mondiale ? Au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, les EuropĂ©ens se disputent des territoires et des marchĂ©s La situation est tendue, ils Ă©quipent leurs armĂ©es et se regroupent par En 1914, l'Allemagne dĂ©clare la guerre Ă la France le 3 aoĂ»t. La premiĂšre guerre mondiale devient mondiale avec l'entrĂ©e des colonies et des Chacun croit que la guerre sera courte mais l'armĂ©e Allemande est stoppĂ©e au Nord de la Chaque pays amĂ©liore ses armes artillerie lourde, mitrailleuses, gaz de combat gaz asphyxiants, chars, sous-marins et avions. Les armes deviennent destructrices. 5. Une guerre Durant la 1Ăšre geurre mondiale, la France est endettĂ©e, elle a besoin d'argent pour pouvoir s'armer pour construire des armes, et des munitions et pour pouvoir nourrir les L'Etat français fait de la propagande pour que la population française participe Ă l'EFFORT DE Le gouvernement français mais en place un EMPRUNT pour rĂ©colter de l'argent ex dans les Ă©coles. Dans les campagnes, les rĂ©coltes sont mauvaises. La pĂ©nurie le manque de nourriture s'installe et le gouvernement met en place des TICKETS DE RATIONNEMENT = document limitant la quantitĂ© de produits que l'on peut acheter. 6. La vie des soldats dans les Depuis que les Allemands sont stoppĂ©s au Nord de la France, et que la guerre devient une guerre de positions, les soldats se terrent dans les TRANCHEES fosses, reliĂ©es les unes aux autres par des boyaux dans lesquelles les soldats se terrent pour se protĂ©ger. Le NO MAN'S LAND est l'espace qui sĂ©parent les 2 lignes ennemies, avec des Ils souffrent du froid, du vent, de la pluie, de la faim et de la soif. Ils vivent dans des conditions d'hygiĂšne dĂ©favorables ils ne peuvent pas se raser, ils ne peuvent pas se laver correctement, ils ont des poux. Ces conditions favorisent des Il sont surnommĂ©s en France, les "poilus" car ils ne pouvaient pas se raser et avaient plein de La bataille de Verdun, en 1916, devient le symbole de ce conflit par sa durĂ©e et son nombre de morts. 7. Les civils dans la Les populations civiles, Ă l'arriĂšre des combats, vivent les violences de la guerre. Elles fuient mais subissent les bombardements et les destructions. C'est une guerre Les hommes Ă©tant Ă la guerre, les femmes et les immigrĂ©s ... travaillent Ă leur place dans les usines. Les industries sont reconverties dans la production d'armes et de A la campagne, les femmes, les enfants et les personnes ĂągĂ©s assurent les travaux agricoles. Les travaux agricoles sont rendus difficiles car les animaux ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s sur le front et ne peuvent plus aider.La PremiĂšre guerre mondiale lâexpĂ©rience combattante dans une guerre totale I Les phases de la guerre 1. Le dĂ©clenchement du conflit et ses causes â jeu des alliances Triple Alliance All austro-hongroise/Triple Entente Russie GB Fra 28 juin 1914 assassinat de l'hĂ©ritier de l'empire austro-hongrois â Guerre â causes Alsace-Lorraine; empires en Afrique, clash autro-russe, nationalisme â causes multiples Ă©conomiques, stratĂ©giques, politiques, culturelles 2. Fin 1914 la guerre de mouvement â Plan Schliffen fonctionne â bataille de la Marne sept 1914 â pas victoire â Fin 1914 front stabilisĂ© de la Suisse Ă la Mer du Nord 3. 1915-1917 La guerre de position â tranchĂ©s ; vastes offensives pour dĂ©loger â extr. MeurtriĂšre sans aboutir Verdun fev-dec 1916 300 000 morts dĂ©fense rĂ©ussie par PĂ©tain Chemin des Dames avril 1917 Ă©chec 1915 l'Allemagne repousse les Russes ; Avril Echec des Dardanelles Mers blocus ports allemands + Guerre sous-marines All atlenâ USA en guerre 4. Fin 1917-1918 La fin de la guerre 3 mars 1918 TraitĂ© de Brest-Litovsk paix All/Russie suite RĂ©vol comm 2 avril 1918 entrĂ©e en guerre des USAâ 200 000 soldats + surtout aide Ă©co Grandes offensives all au printemps mais rĂ©volution interne en Nov Rep procla le 6/11 11 nov 1918 armistice Ă Rethondes II Les violences de la guerre 1. Une nouvelle forme de combats Guerre de position no man's land / tranchĂ©es objetcif rĂ©ussir une percĂ©e â Transformation de l'armement gaz toxiques ; chars, aviation â mort invisible 2. L'expĂ©rience combattante vĂ©cue par les soldats â Conditions de vie dans les tranchĂ©s exĂ©crable angoisse, peur de la mort, rares permissions, boue â violence â trauma, effet psy + blessures mutilĂ©s 3. Tenir au combat Tenir camaraderie, assistance, confiance, solidaritĂ©, soliditĂ© psychique Mais fraternisation, mutineries, mais rare â Consentement gĂ©nĂ© Ă la guerre patriotisme, hiĂ©rarchie, culture de guerre 4. Les violences envers les civils 1er conflit qui les concernent direct, sont pris pour cible guerre Ă©conomique En terre envahie nord-est â massacres, viols â brutalisation GĂ©nocide des ArmĂ©nien 1915-1916 2/3 des 2M dâarmĂ©niens tuĂ©s par les turcs III Une guerre totale 1. La mobilisation militaire 12M de soldats mobilisĂ© en Europe avec troupes coloniales â ampleur inĂ©dite 2. La mobilisation sociale et culturelle
Atitre de comparaison, entre 1914 et 1918, la part des pertes civiles ne reprĂ©sentait que 5% des pertes totales. Ce bilan sâexplique naturellement par des raisons gĂ©ographique et raciale : dâune part, le caractĂšre mondial de la guerre ; dâautre part, la volontĂ© dâexterminer le peuple juif. Mais ce bilan sâexplique aussi par le
COURS DE GEOGRAPHIE ET D'HISTOIRE EN COLLEGE ET LYCEE Enseignant au lycĂ©e Jacques Monod Ă St Jean-de-Braye Accueil Cours de 1Ăšre GĂ©nĂ©rale Cours de 1Ăšre Technologique Cours de Terminale HGGSP Cours de Terminale STL Cours de 6Ăšme Cours de 4Ăšme Cours de 3Ăšme La IIIe RĂ©publique 1870-1914 Les dĂ©buts de lâhumanitĂ© Sep 02 By admin4664 in 3Ăšme Histoire Diaporama du cours Civils et soldats pendant la 1ere Guerre mondiale Travail dirigĂ© Causes et phases de la Grande Guerre 1914-1918 Travail dirigĂ© Les soldats face Ă la violence de masse Travail dirigĂ© Les civils Ă lâĂ©preuve dâune guerre totale Travail dirigĂ© Le gĂ©nocide des ArmĂ©niens Travail dirigĂ© La rĂ©volution bolchevik en octobre 1917 et ses consĂ©quences en Europe Travail dirigĂ© Vers une paix durable ? Fiche cours Civils et soldats pendant la 1ere Guerre mondiale Fiche repĂšres Chronologie, vocabulaire et carte Interrogation Ă©crite RepĂšres et dĂ©finitions Devoir surveillĂ© sur table Civils et soldats pendant la 1ere Guerre mondiale cours d'histoire 3e Articles rĂ©cents Axe 2 enjeux diplomatiques et coopĂ©ration Politique et sociĂ©tĂ© en France 1815 â 1870 Axe 1 â ConquĂȘtes, affirmations de souverainetĂ© et rivalitĂ©s Le 11 septembre 2001 Le monde depuis 1945 CatĂ©gories 1Ăšre GĂ©nĂ©rale GĂ©ographie 4 1Ăšre GĂ©nĂ©rale Histoire 5 1Ăšre technologique gĂ©ographie 4 1Ăšre technologique Histoire 3 3Ăšme GĂ©ographie 7 3Ăšme Histoire 11 4Ăšme GĂ©ographie 5 4Ăšme Histoire 7 6Ăšme GĂ©ographie 7 6Ăšme Histoire 8 Non classĂ© 9 Terminale HGGSP 15 Terminale ST2S 6 Terminale ST2S Histoire 3 Terminale STL GĂ©ographie 4 Terminale STL Histoire 4 Archives mai 2021 avril 2021 mars 2021 fĂ©vrier 2021 janvier 2021 dĂ©cembre 2020 novembre 2020 octobre 2020 septembre 2020 juin 2020 mai 2020 avril 2020 mars 2020 fĂ©vrier 2020 janvier 2020 dĂ©cembre 2019 novembre 2019 octobre 2019 septembre 2019 septembre 2017 juin 2017 mai 2017 avril 2017 mars 2017 fĂ©vrier 2017 janvier 2017 Commentaires rĂ©centsMĂ©ta Connexion Flux RSS des articles RSS des commentaires Site de WordPress-FR © 2022 COURS DE GEOGRAPHIE ET D'HISTOIRE EN COLLEGE ET LYCEE. Made with by Graphene Themes. UcBjTNk.